#Rugby – Nationale 2 / Renaud Martinet (Graulhet) : «Les coachs ont su faire relever la tête à ce groupe et faire relever la tête à tout un club donc un grand merci à eux!»

Après un 3eme maintien en autant de saison en Nationale 2, le Co-Président, Renaud Martinet a tenu à féliciter le duo de coach Fred Manca – Vincent Clément pour l’ensemble du travail effectué en seulement 5 mois, et qui a vu les Graulhetois faire une folle remontada. Dorénavant celui qui préside les destinées du club Tarnais aux côtés de Jérôme Montbroussous, va pouvoir s’atteler à préparer la saison prochaine.

Le maintien est acquis pour Graulhet et Damien Nevers vient de nous demander si les présidents allaient faire péter 2 ou 3 fûts pour le fêter ?

Si ce n’est que ça, ce n’est pas un souci, on va même en faire péter plusieurs. On en a fait péter quelques-uns depuis le début de la saison, d’abord pour resserrer le groupe car en Décembre, c’était loin d’être gagné (rires). C’est un plaisir, ça fait du bien parce-que le club le mérite, vu le travail qui est fait et l’énergie qui est mise, je ne pense pas qu’on méritait autre chose qu’un maintien donc c’est bien, ça fait du bien. On est soulagé ce soir, encore merci aux coachs qui sont arrivés en Décembre car, franchement, on était dans une très mauvaise position et ils ont su faire relever la tête à ce groupe et faire relever la tête à tout un club donc un grand merci à eux. On est passé par toutes les phases aujourd’hui mais on se le pèle encore une fois, on joue le match de la peur, petits bras, mais c’est un peu normal, on est pris par l’enjeu. Le résultat est là, un point, ça suffit et, de toute façon, on ne demandait pas plus donc ça nous va, on est content ce soir même s’il y a eu beaucoup de stress.

Quel va être maintenant l’avenir du côté de Graulhet ? Essayer de garder ses deux coachs ?

Oui, évidemment mais vous connaissez la valeur des deux coachs, tout le monde la connaît. C’était déjà inespéré lorsqu’ils nous ont dit oui en Décembre, on y est allé sur un coup de bluff avec Jérôme Montbroussous, mon co-président et j’avoue que quand on appelle Fred, on n’y croit pas un instant mais de toute façon, on s’est dit » il n’y a qu’en demandant qu’on risque d’obtenir « . Il est venu nous rejoindre, Vincent a suivi, on a vraiment vécu trois mois formidables avec eux, c’est exactement l’ADN du club et exactement dans notre état d’esprit donc c’est vraiment ce que l’on veut. Maintenant, ils sont convoités, c’est normal donc on va voir ce qu’on va faire et ce qu’ils vont faire, il y a tout qui rentre en jeu, des vies de famille, des vies professionnelles. On est pluriactif donc il n’y a pas que le sportif qui compte, il n’y a pas non plus que l’argent qui compte, il y a plein de choses qui rentrent en compte. Bien sûr qu’on a commencé à discuter mais on sait la difficulté qu’on va avoir à les garder, on va voir, on avance. De toute façon, il y avait un club avant eux et il y en aura un après eux tout comme il y en avait un avant nous et il y en aura un après nous donc on avance, on avance. Je ne peux pas te dire aujourd’hui ce qu’il va se passer, je n’en sais trop rien, ça va se décanter dans les prochaines semaines. On a encore un match pour finir la saison, il faut finir propre et on verra après, on bossera.

On sait que tu vis les matchs avec passion dans les tribunes. Comment un président ou co-président vit-il un match de maintien qui est aussi serré depuis les tribunes ? Avec le pacemaker qui se déclenche ?

Là, je n’étais pas dans les tribunes, je pense que j’ai fait 8 fois le tour du stade et je dois être à 15 bornes de marche sur une heure et demie. Je ne tiens pas en place mais c’est normal, on y met tout ce qu’on a, quand on est aussi proche du but comme ça, du maintien, c’est du stress mais on est heureux ce soir et c’est bien ce qui compte. Je crois qu’il y avait beaucoup de gens au stade aujourd’hui, il y a une belle journée, on l’a réussie, les juniors ont gagné hier, les espoirs sont qualifiés donc c’est un week-end magnifique et les gens sont heureux. On ne demandait que ça !