Retrouvez l’intégralité de la conférence de presse du 3/4 centre du SC Albi, Baptiste Couchinave, en amont de la 24eme journée qui verra les Tarnais jouer une partie de sa qualification à Massy à 18h.

Comment avez-vous préparé ce match contre Massy ? Avec de l’adrénaline et un peu de tension qui monte car, comme on le disait, ça sera quasi un 16e de finale ?
C’est ça, quasi un 16e, ce match va être hyper important car c’est quasiment un match à 8 points pour l’un et l’autre. On est 3 à la suite, Massy, Périgueux et nous donc ça va être rude jusqu’à la fin, il va falloir que l’on engrange le maximum de points possibles et après, on verra. J’espère qu’on sera dans les clous à la fin.
Et hasard du calendrier, toutes ces équipes se croisent ?
Oui, c’est ça qui est fou. On a tous notre carte à jouer, on a tous la balle dans notre camp.

Est-ce que, finalement, ce n’est pas un mal pour un bien car là, il n’y a pas à réfléchir et à se dire » un point, deux ou voire trois » mais ce sont trois matchs pour trois victoires ?
De toute façon, lorsque tu commences à calculer, c’est que ce n’est jamais très bon donc il vaut mieux aller chercher le maximum de points.

Contre Bourgoin, il y a quand même encore eu le péché mignon de la discipline ?
Complètement, la discipline nous a mis dedans, on a commencé à faire des fautes et ils ont pu revenir dans notre camp assez facilement. Ils s’appuient sur un très gros pack, je pense que c’est le plus gros de la Nationale, même si on a su rivaliser sur les 20 premières minutes où on a été vachement surpris mais nos avants ont fait un énorme boulot. Oui, la discipline nous a coûté cher, on a encore pris des cartons jaunes, c’est assez récurrent chez nous et ça nous met à mal. Le souci, c’est qu’il y a des fautes bêtes qui nous mettent vite dedans et qui sont vraiment évitables car pour être dans le match à chaque fois, il faut être sous le seuil des 10 fautes et là, on en a 4 bêtes qu’on peut totalement pour ne pas se mettre le feu à la fin du match alors que, malgré 3 cartons jaunes, on a le bonus mais qu’on bataille.

Massy va mettre beaucoup de volume de jeu et il va aussi falloir essayer de ne pas tomber dans le surrégime pour ne pas que vous explosiez en vol ?
C’est vrai qu’on est une équipe assez lourde et dense et on s’attend justement à ça, à ce qu’il nous dépasse le plus possible pour nous faire péter. Cependant, je trouve que depuis un moment, on a tendance à bien mieux se déplacer, à prendre les largeurs défensivement, je trouve qu’on voit que notre ligne défensive est mieux qu’avant.

On connaît les forces de Massy mais quelles sont leurs faiblesses ?
Il n’y en a pas beaucoup et je pense que c’est très compliqué de les jouer en ce moment. En fait, il va y avoir beaucoup de jeu sur le terrain donc ça va être un match ouvert et vu que nous sommes une équipe assez joueuse en ce moment, je pense qu’il va y avoir des coups à faire de notre côté aussi donc il faudra très bien jouer ces ballons et bien les trier pour scorer.

Vous avez accueilli un petit nouveau dans le groupe cette semaine avec Simeon Soenen. Comment s’est passée son intégration ?
Ça s’est très bien passé, il y a quelques joueurs qui le connaissait déjà ou qui avaient déjà joué contre lui en espoirs donc on se connaissait un peu Il est arrivé, il est rentré dans le moule direct, on a vu qu’il avait faim, qu’il aimait le jeu et qu’il était vraiment tourné vers l’offensive donc je pense que ça peut être une plus-value pour la fin de saison, notamment avec les absences à l’arrière.

Depuis 4 à 6 semaines et vu de l’extérieur, on vous sent libérés et transfigurés, ça sourit beaucoup. Est-ce qu’avec ton regard de l’intérieur, tu le confirmes et, sans tout démonter, tu vas dans ce sens-là ?
Oui, je peux confirmer ce que vous voyez de l’extérieur. Ces 4 à 6 semaines ont été un peu mouvementées mais on a pris une décision tous ensemble et c’est donc en allant de l’avant et en montrant ce visage-là qu’on va essayer de faire des choses sur cette fin de saison. Si on fait la gueule pour aller jusqu’à cette fin de saison, il est sûr qu’on ne va pas y arriver donc.

Et dans le vécu du quotidien, transformés aussi ?
C’est vrai que les semaines ont un peu changé ainsi que la charge des entraînements. Concernant notre évolution dans le rugby, vous le voyez sur le terrain, c’est plus positif donc oui, on prend plus de plaisir à s’entraîner.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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