Alors que depuis 3 ans il rêvait de ferrailler avec son frère Arthur qui occupe le même poste que lui talonneur mais au SC Albi, Maxime Castant le vice capitaine du CSBJ a enfin eu l’occasion de croiser le fer de façon fraternelle lors de la 23eme journée. Mais celui qui est un des leaders du club Isérois au delà de la fibre sentimentale évoquée ci dessus a surtout fixé le leitmotiv des prochaines semaines ciels et grenats : le maintien . Malgré la défaite (38-20) à Albi, les Berjalliens croient encore en leur étoile.
On va commencer par la fibre émotionnelle car pour toi, les Albi / CSBJ ont toujours une fibre particulière puisque tu joues contre ton frangin et ce coup-ci, vous avez vraiment pu jouer l’un face à l’autre ?
Exactement. Depuis 3 ans que je suis à Bourgoin, on s’est toujours croisé pendant les matchs, soit je commençais et il était remplaçant soit inversement. Ce soir, on était tous les deux remplaçants et on a eu la chance de rentrer en même temps donc on a pu » s’expliquer » pendant près de 35 minutes (sourire).
Est-ce que ça a un peu ferraillé dans cette lutte fratricide ?
On ne s’est pas énormément croisé mais oui, ça ferraille. De toute façon et en général, ce sont toujours des moments engagés contre Albi et ça fait plaisir, il y avait la famille et ça fait toujours plaisir de jouer contre le frangin.
Par contre, le registre un peu moins cool pour toi est que vous repartez avec 0 point en Berjallie ce qui n’est pas une bonne opération dans la lutte pour le maintien ?
Non, pas du tout. On était venu avec de meilleures intentions, surtout qu’on avait fait le plein de confiance la semaine dernière et qu’Albi allait forcément un petit peu douter, même si on sait qu’ils sont redoutables à la maison. C’est dommage, je crois qu’on paye un peu le premier quart d’heure mais malgré ça, la suite reste assez équilibrée dans le match car on arrive à faire de bonnes choses donc c’est assez dommage comptablement parlant.
Vous avez maintenant un match qui est quasiment une finale contre Rouen, à Rajon, devant votre public ?
Absolument, ce sera un match décisif et celui-là, il faut absolument le gagner dans la course au maintien. Il faudra s’appuyer sur ce qui a fonctionné sur les 60 dernières minutes, même si c’est toujours facile de dire ça. Il faut que l’on garde la confiance que l’on a et ce qu’on met en place depuis quelques temps et ce, même si ça reste compliqué.
Avec la grinta que vous avez mise aujourd’hui, vous pouvez faire de belles choses ?
Oui, j’espère. De toute façon, la vérité, c’est la semaine prochaine contre Rouen.
Maintenant, il n’y a plus à calculer ?
C’est ça, il n’y a plus à calculer, il faut foncer. Et bonne chance au Sporting pour la suite.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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