Retrouvez l’intégralité de la conférence de presse de Robin Dioné, le 3eme ligne aile du SCA (5eme) à quelques heures du déplacement à Marcq En Baroeul (13eme) lors de la 22eme journée de Nationale.

Comment est-ce que tu as senti ce match ?
Il y a eu une partie bien en défense où on était franchement en place défensivement. En attaque, on n’a peut-être pas réussi à mettre notre jeu totalement en place mais on y travaille encore et notre plus grande marche de progression est vraiment sur la partie offensive. En défense, que ce soit sur l’état d’esprit ou la partie technique, je pense qu’on a vraiment été en place et c’est le gros point de satisfaction de ce match contre une équipe solide comme Chambéry qui est leader au classement.

On a vu que vous aviez maintenant cette capacité à faire déjouer l’adversaire, ça a été le cas en 2e période où ils avaient l’air complètement perdu. Certains ont dit » on ne reconnaît pas le leader du championnat » mais finalement, est-ce que ce n’est pas vous qui avez fait en sorte qu’on ne les reconnaisse pas ?
De dire qu’on a réussi à faire déjouer les leaders est peut-être prétentieux. On avait sérieusement préparé la rencontre pendant la semaine en analysant au mieux tout ce qui pouvait les contrer mais comme on l’a dit, on a été fort en défense et c’est peut-être là qu’est la clé du match ainsi que l’état d’esprit, l’agressivité et autres. Peut-être que oui, on a réussi à les faire déjouer mais si on se focalise sur nous, c’est en tous cas ce qu’on a mis en œuvre qui, je pense, a fait pencher la balance de notre côté pour réussir à faire déjouer cette équipe de Chambéry.

Dans la conquête, il y a la touche ?
Il y a la touche dans la conquête (sourire) mais tant la touche que la mêlée, on les travaille la semaine et on a à cœur de bien les travailler pour avoir de bonnes performances le week-end car ce sont vraiment des objectifs qui sont fixés dès le début de saison, même si je suis arrivé après. On continue à surveiller nos stats en touche et en mêlée tout au long de la saison, c’est quelque chose que l’on travaille ce qui fait qu’on a de plutôt bons résultats même si, encore une fois, tout n’est pas parfait et qu’on doit continuer à travailler pour au moins continuer voire faire mieux dans ces domaines-là.

Tu fais partie de cette génération 2.0 voire même 3.0. Est-ce que ta génération est plus portée sur les datas que celle des anciens comme Vincent Mutel ou autres ?
Forcément car nous, on » grandit » avec ça dès le moment où on rentre en centre de formation, si ce n’est avant, dans les catégories jeunes pour certains. Chacun a son parcours, il y a différents parcours et différents chemins qui mènent vers les professionnels mais en ce qui me concerne ainsi que d’autres qui ont été dans des clubs avec des centres de formation développés, on a des GPS en Crabos. On nous » bassine » mais ce sont des informations importantes (rires), c’est super utile, on insiste sur les GPS, sur les intensités qui sont attendus à haut niveau que ce soit sur la vitesse ou l’endurance mais pas que. Il y a tout ce qu’il y a autour aussi, la partie immergée de l’iceberg comme le sommeil, la nutrition, les complétements d’alimentation et le reste. C’est toute une sphère, le » bagage du sportif » qui font partie de ça à savoir les datas mais pas uniquement, on est vachement informé et formé dessus. En tous cas, on est éveillé à ça le plus tôt possible et je pense que c’est même de plus en plus tôt, je vois ce qu’il se fait autour et il commence à y avoir de l’initiation à la musculation ou des choses comme ça en minimes. Ça, c’est top car il y a forcément un développement de la performance avec tout ce qui évolue donc oui, les datas sont importantes comme tout le reste. En tous cas, je pense que c’est quelque chose qui est important pour nous, joueurs, mais aussi pour les coaches, le staff et autres.

Ce samedi, c’est un match très important à Marcq-en-Barœul ?
On le prépare très sérieusement, comme tout autre match. On s’était dit qu’il restait 7 matchs, soit 7 missions, à prendre les uns après les autres et à préparer du mieux que l’on pouvait. Marcq-en-Barœul est une étape dans le processus qualificatif donc on le prépare très sérieusement. Ils sont complets devant et derrière, très costaud devant et ce sont les points que l’on a étudiés toute la semaine donc on y va pour faire un match sérieux et ramener le plus de points possibles de là-bas.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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