#Rugby – Nationale / Simon Hartmann (Albi) : «Je m’éclate à Albi, je suis super content avec ce groupe, je n’avais jamais vécu ça, on est une vraie bande de potes, on aime passer du temps sur et en-dehors du terrain!»

Quelques minutes après la victoire (22-16) devant le public du Stadium des Albigeois face aux leaders chambériens, le 3/4 aile bourguignon des Tarnais, nous a livré son analyse sur la prestation des actuels 5eme de Nationale tout en soulignant son plaisir de jouer avec ses coéquipiers. En clair à quelques jours de se déplacer en pays ch’timis, les sourire était de mise vendredi soir dans la cité épiscopale.

Un match face au cador de la division, le SO Chambéry, cette belle équipe de Chambéry, un match que vous avez pris par le bon bout mais les Chambériens vous ont fait douter jusqu’à la dernière seconde ?

Comme tu le dis, ça a été un gros match de rugby contre un haut de tableau et ça a franchement été très compliqué. Ils nous ont beaucoup mis sous pression en 1ère mi-temps, on marque cet essai à la fin de la période qui nous fait basculer et qui, du coup, nous permet de prendre un peu l’air mais ça a été dur. La 2e mi-temps a vraiment été âpre, on n’a pas réussi à retrouver nos circuits et ça fait chier parce que pour moi, en tous cas, ça a été un match compliqué à l’aile avec beaucoup de ballons aériens. On a pris beaucoup la pression, on n’a pas réussi à écarter les ballons et franchement, c’est frustrant, il y a certes la victoire mais même si ce sont les premiers, on aurait vraiment pu faire mieux.

En plus, vous vous faîtes peur en fin de match ?

Oui, on se fait peur. On s’était dit que cette équipe était en difficulté sur les turnovers lorsqu’on mettait beaucoup la pression en défense, on les a fait déjouer et ils ont eu des fautes de main mais là, on se précipite alors qu’on doit garder le ballon, être patient et rester plus propre. Ça fait qu’ils marquent un essai en contre et ça peut nous faire très mal, heureusement que ça nous sourit à la fin mais là, il ne fallait pas le perdre celui-là.

Là, on est dans le négatif et dans l’émotion car tu es encore dans le » à chaud » après le match mais le positif, c’est quand même que vous prenez 4 points, que vous enchaînez avec une seconde victoire et que vous continuez votre marche vers les play-offs. C’est quand même un pas de plus ?

Oui, comme tu le dis, là, c’est vraiment à chaud (rires). Le match s’est terminé il y a 45 secondes donc j’ai ce sentiment-là à chaud mais on va analyser le match. Evidemment, l’équipe a fait preuve de beaucoup de solidarité dans le contexte actuel, on a su mettre les ingrédients surtout dans le combat, on s’y est filé, certains mecs sont sortis mâchés et cette équipe fait plaisir quand tous les mecs vont dans le même sens, ça fait vraiment du bien au cœur et à l’esprit. Là, je suis frustré mais on va garder les 4 points, c’est une équipe qui fait déjouer beaucoup de monde et ils vont faire très mal en fin de saison donc oui, c’est un résultat très positif.

On voit aussi que vous n’avez pas peur de sortir du cadre ?

C’est une équipe assez jeune qui essaye de mettre de la folie dans son jeu. Honnêtement, sur ce match-là contre des joueurs très en place, avec une équipe rodée, peut-être qu’on aurait pu se le mettre un petit peu plus dans la chaussette à la fin mais c’est notre ADN, on ne peut pas se travestir sur ça et on est resté fidèle à nos valeurs, c’est tout.

C’était la première fois de ta vie que tu jouais contre ton ami et quasi-frère Enzo Marzocca. Qu’est-ce que ça fait ?

La toute première qu’on est venu jouer à Albi, c’était avec Dijon contre cette équipe en Nationale. Là, de se retrouver sur le pré au Stadium, ça fait trop bizarre mais je suis trop content et trop content pour lui, il s’éclate à Chambé, il fait une bonne saison et de bons résultats, il fait encore un gros match ce soir. Je suis trop content de le voir, trop content d’être avec lui mais de toute façon, on vit notre passion et qu’on ait le maillot adverse ou le même maillot, c’est pareil, on est super content de vivre de notre passion.

Rassure-nous, si lui s’éclate à Chambé, toi, tu t’éclates à Albi ?

Bien sûr que je m’éclate à Albi. Je suis super content avec ce groupe, je n’avais jamais vécu ça, on est une vraie bande de potes, on aime passer du temps sur et en-dehors du terrain. Franchement, c’est l’éclate totale et j’espère que ça nous sourira en fin de saison.