Le 3/4 centre du Stade Langonnais, Tyl Charrie arrivé du SU Agen il y à quelques jouesw , a accordé un entretien une poignée d’heures suite à ses premiers pas en Nationale lors de l’unique victoire à l’extérieur de la saison face à Périgueux (19-21) lors de la J20 .

C’est une belle histoire que la tienne car tu étais en vacances sur Agen avec ta maman, tu vois qu’il y a une journée détection à Agen, tu t’inscris et là, bingo, tu es retenu ?
Oui, c’est ça. J’avais l’habitude de rentrer en France avec ma famille les étés pour voir le reste de ma famille et c’était la seule détection qui n’était pas encore passée. Du coup, j’ai passé mes détections à Agen, j’ai été retenu et j’ai passé 7 ans au club.

Est-ce que tu peux nous raconter ton parcours jusqu’à aujourd’hui ?
J’ai intégré Agen en cadets B à 14 ans puis j’ai intégré le Pôle Espoirs, qui est devenu l’Académie Pôle Espoirs qui est restée à Agen et qui n’était plus à Bordeaux Talence, l’année suivante. J’ai fait mes années lycée en parallèle avec l’Académie et j’ai fait tout ce qui était Top 100 en catégories jeunes puis, une fois arrivé en moins de 20, j’ai fait un stage France U20 avec Seb Calvet et son staff. Mon aventure avec Agen s’est arrêtée l’été dernier, j’étais en fin de contrat et je me suis blessé aux croisés du coup, je suis en retour de convalescence et Périgueux était mon premier match de reprise.

C’était en effet ton premier match depuis un bon moment. Comment est-ce que tu t’es senti et quelles sont tes impressions sur tes premiers pas ici, à Langon ?
Franchement, très bien. Déjà, dans l’aspect mental, les gars m’ont très vite intégré, c’est vraiment un bon groupe qui vit bien et c’est très, très plaisant, malgré le contexte dans lequel ils étaient, on voyait que c’étaient vraiment de bons mecs autour donc je me suis très vite senti bien et j’ai très vite balayé cette appréhension. D’un point de vue personnel, j’étais très content de rejouer très vite et que les coachs me fassent confiance et d’avoir refoulé les pelouses avec ces mecs, c’est vraiment très, très cool.

Tu es l’un des rares joueurs de cet âge-là à lier études et sport. Tu étais déjà un très bon élève au lycée et tu continues ?
Je n’ai pas suivi le cursus classique, j’ai fait beaucoup de réorientations après le lycée mais c’est vrai que j’avais de bonnes notes au lycée, j’ai eu mon bac avec un an d’avance. Là, je suis encore en études et, normalement, je valide mon Bac +2 incessamment sous peu.

A priori, ce sera la première pour toi à Comberlin samedi, comment est-ce que tu l’abordes ? Peut-être avec un peu d’impatience ?

J’espère (sourire). Je suis très impatient, comme je le disais, l’appréhension a maintenant été balayée donc je suis juste impatient de découvrir le public et l’ambiance des matchs à domicile.
Propos recueillis par Sylvain Feltrin en collaboration avec le stade Langonnais

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