L’ex capitaine du SC Albi, désormais directeur général adjoint, a répondu à l’appel des dirigeants jaunes et noirs pour remplacer temporairement Mathieu Bonello, suite à la mise à l’écart de ce dernier. Ce vendredi face à Tarbes, celui qui évoluait encore 9 mois auparavant en tant que 3ème ligne sur la pelouse du stadium, s’est retrouvé ce coup sur le bord du terrain pour mener le SCA lors de cette 19eme journée de Nationale. Alors que les actuels 5eme venait d’engranger leur premier bonus offensif de la saison, Pierre Roussel nous a accordé une interview, réfutant la notion de sacrifice et mettant en avant celle de plaisir quant à son statut d’entraîneur intérimaire.

Tu étais capitaine l’an dernier, tu es dans les bureaux depuis cette année mais là, tu t’es sacrifié pour venir au soutien de la patrie jaune et noire. Comment s’est passé cette semaine ?
Sacrifié, je ne sais pas si c’est le terme mais c’est un sacrifice plutôt agréable que d’entraîner, le rugby est ma passion donc c’est toujours agréable d’entraîner. J’ai juste accompagné les mecs comme je le pouvais au mieux donc les aider, les aiguiller, les rassurer un peu pour la semaine mais je pense que c’est tout simplement à eux que revient le mérite. Ils ont fait ce qu’il fallait pour aller chercher les 5 points ce soir.

Quand tu les as vus d’entrée rentrer pied au plancher dans le match, est-ce que tu t’es dit » ils tiennent le bon bout » ?
Oui car ce n’est pas facile de commencer un match comme ça avec ce qu’il s’est passé donc il fallait bien rentrer dans le match. On a bien commencé en touche, on a ensuite eu un peu de déchet au niveau pertes de ballons ce qui nous fait un premier tournant mais on a su réenclencher après sur des faits de jeu. On a mis des essais qui nous ont permis de prendre le score donc félicitations aux joueurs, on va regarder la vidéo pour voir ce qu’il y a à régler pour Chambéry qui sera une autre paire de manches.

Tu as connu les émotions sur le terrain et maintenant, celles sur le bord du terrain. Quelle est la différence ?
Ça fait que tu ne maîtrises pas. En-dehors du terrain, tu ne peux rien maîtriser, juste les aiguiller comme tu peux, c’est différent mais ça se fait.

Toi qui as connu les grandes ambiances à Albi lorsque tu étais en jeunes, de voir aujourd’hui ce stade comme ça, chaud, bouillant, quasi plein à guichet fermé, ça a dû te rappeler des souvenirs mais ça a surtout dû vous faire du bien à cette période ?
Oui, ça m’a rappelé lorsque j’étais au centre de formation ici tout jeune et quand le stade était plein en Top 14. Merci aux supporters et au public d’être venus ce soir, je pense qu’on a réussi à remplir le Stadium donc c’est super. Maintenant, il faut continuer à avoir un maximum de monde qui suive le club pour Chambéry dans 15 jours.

Tu nous parlais de vidéo donc tu rempiles pour le match de Chambéry ?
Chambéry, je ne sais pas mais oui, je serai à l’entraînement lundi prochain.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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