Retrouvez la conférence de presse du coach des 3/4 du Stade Langonnais (11ème), à quelques heures d’affronter Massy (7eme) lors de la 18eme journée de Nationale.

Concernant le match de samedi, on peut parler de rencontre engagée ?
Oui, tout à fait. Je crois qu’on a 14 ballons dans la zone de marque, on marque 13 petits points ce qui est un mal récurrent sur nos derniers matchs mais, effectivement, on les a mis en difficulté et on a franchi plusieurs fois. Pourtant, il n’y a que 13 points et ça fait mal parce qu’Albi, à chaque fois qu’ils viennent dans notre camp, ils marquent un essai donc, pour l’instant, la différence est là. On est en effet déçu par rapport à ça, par contre, c’est aussi encourageant parce qu’on a 14 ballons dans la zone de marque, qu’on les franchit plusieurs fois et qu’on les met à mal mais maintenant, il faut corriger ce secteur pour gagner des matchs.

La touche a été quasiment parfaite, la mêlée toujours aussi fiable mais il y a toujours les derniers gestes qui échouent soit par manque d’attention soit par hésitation ?
Oui, on manque de patience, ça fait aussi partie de l’expérience, d’un peu d’expérience de ce niveau-là. Effectivement, une dernière passe dans les chaussettes au lieu de garder le ballon et d’attendre un temps de jeu supplémentaire pour marquer l’essai, on veut faire la passe de trop alors qu’on pourrait marquer plus d’essais et être plus efficaces. On a en effet une marge de progression là-dessus.

Au rayon des points négatifs, il y a trois joueurs qui sont de retour à l’infirmerie, Vunisa Sionasa, Lucas Hernandez et surtout Meryll Ech-Chalkha. Est-ce que vous avez des nouvelles ?
Oui, on en a. On pense que c’est plus de peur que de mal pour Lucas et tant mieux, Meryll est en attente de résultats des examens mais il s’agirait d’une luxation de l’épaule, Vuni a pris une grosse contusion osseuse au niveau des côtes mais sans fracture ce qui est plutôt bon signe mais on a aussi Thomas Geffré qui s’est fait une petite entorse lors du match. C’est donc effectivement le point noir de la rencontre mais je pense que c’est aussi le lot de toutes les équipes et on arrive dans une période où il y en aura, malheureusement. C’est embêtant mais il va falloir y faire face et heureusement qu’on a un effectif de qualité pour pallier ça.

Il y avait aussi Jean-Baptiste Bretagnolle ?
Ce n’est qu’une luxation du doigt sans déplacement donc il est apte. On lui a remis le doigt à l’hôpital, il était présent à l’entraînement dès le début de la semaine et il sera apte pour ce week-end.

Est-ce que la décision de faire tourner le buteur après le premier échec de Vincent Debladis est prise par vous, le staff, ou est-ce que ça se joue sur le terrain ?
C’est sur le terrain que ça se joue. Pour être tout à fait franc, Vincent a eu quelques douleurs au pubis donc il a préféré laisser le but à Nathan Gagnac mais il n’y a pas de sujet là-dessus, ce sont deux très bons buteurs qui, aujourd’hui, ont certes peut-être eu un manque de réussite sur les deux derniers week-ends mais il n’y a pas de sujet. C’est sur le terrain que ça s’est passé et ce n’est pas le staff qui est intervenu là-dessus.

Avec les résultats actuels soit 6 matchs sans victoire, on évoquait un peu d’usure physique et mentale. Est-ce que cette fatigue ou lassitude sont réelles car de l’extérieur, on a l’impression que c’est une période un peu difficile ?
Difficile, je dirai oui et non. Oui parce qu’on aimerait avoir plus de victoires et engranger de la confiance mais l’ambiance est toujours bonne, l’ambiance de travail est bonne, ce qui est positif, et, honnêtement, je ne pense pas qu’il y ait d’usure mentale. On était préparé pour jouer ce maintien, on n’a jamais dit qu’on visait autre chose, et je tiens à le préciser, donc on savait que ça allait être dur et on est dans le dur mais ce n’est pas pour ça qu’on va lâcher, bien au contraire. Sur les performances des deux derniers week-ends, comme on l’a dit aux joueurs avec le staff, il y a eu une marge de progression et je pense que tout le monde est d’accord là-dessus. Certes, on a eu du déchet mais le déchet est venu aussi parce qu’on a su mettre les équipes en difficulté par le jeu, par un jeu de mouvements donc c’est bien. On a effectivement des choses à corriger car sinon, on gagnerait les matchs et il faut vite que l’on progresse là-dessus mais dans tous les cas, ce n’est pas comme si on sortait sur des prestations décevantes, à Bourgoin, on fait 50 / 55 très bonnes minutes et après, il y a les cartons jaunes et les faits de match. Aujourd’hui, l’ambiance est bonne même si, en effet, on aimerait avoir plus de victoires et qu’on aimerait que notre travail de la semaine se concrétise le week-end mais on ne lâche pas. Il est sûr que quand on perd, on est déçu et que c’est difficile de s’en remettre mais dans tous les cas, l’ambiance est bonne, il faut des victoires pour que tout aille mieux, il n’y a pas de secret.

Ça fait du coup quelques points laissés en route à la maison mais vous gardez 5 points d’avance sur Marcq-en-Barœul au classement. Le mois de Février va être plus compliqué et le sprint final s’annonce assez tendu donc il faudra prendre des points à la maison mais sûrement aussi à l’extérieur ?
Tu as tout dit. De toute façon, en jouant le maintien, chaque match est important, notamment à la maison, mais si on peut engranger des points sur les matchs à l’extérieur, c’est bien. Ça se resserre au niveau du classement, on n’a que 5 points d’avance, Marcq-en-Barœul reçoit Bourg-en-Bresse ce week-end et nous, on se déplace, c’est donc à chaque fois en décalage. Il faut effectivement s’arracher chaque week-end, notamment aussi en déplacement et oui, ce serait bienvenu de prendre des points ce week-end là à Massy.

A Massy, vous ne jouerez pas sur le terrain principal ?
Non, on l’a appris en début de semaine. Je pense qu’à cause des intempéries, ils préfèrent nous faire jouer sur le synthétique.

Sans nous donner la composition, avec quelle équipe allez-vous affronter Massy ?
Il y aura du turn-over au niveau de la composition d’équipe. Il nous semblait important d’en faire à ce moment-là car on finit un bloc de 4 matchs, il y a eu une déception ce week-end car je pense qu’on méritait un peu mieux mais on avait aussi besoin de fraîcheur physique comme mentale. On pense donc que c’est le bon moment pour mettre un peu de turn-over dans l’équipe et apporter de la fraîcheur mentale pour aller chercher des points à Massy.

Du fait du match sur synthétique, est-ce que vous vous êtes entraînés sur synthé cette semaine ?
Oui, on devait normalement s’entraîner sur terrain herbe mais finalement, on va le faire sur synthétique.

Est-ce que ce match sur synthétique peut être une bonne chose dans votre plan de jeu, est-ce que ça peut avantager ou, au contraire, désavantager ?
Honnêtement, je ne sais pas, chaque match ne se ressemble pas. Massy est une équipe qui joue très bien, qui joue au rugby et qui se déplace beaucoup donc, effectivement, je pense que pour eux, ça leur convient bien d’avoir cette surface. Est-ce que ça va nous désavantager nous ? Honnêtement, je ne le pense pas. Pourquoi ? Parce-que ces derniers temps, on a aussi eu un jeu de mouvements, un jeu de déplacements, on se déplace. Je pense que, dans tous les cas, que ce soit sur un terrain en herbe ou sur terrain synthétique, on va forcément aborder peut-être autrement les zones de contact parce-que c’est différent ou les rebonds, par exemple, mais on ne va pas modifier notre plan de jeu parce qu’on joue sur terrain synthétique. Ce qui est certain, c’est que la surface va amener du jeu et, je l’espère, du beau jeu.

Florian Grill, le président de la Fédération qui était en visite samedi dernier, évoquait les amateurs contre les professionnels, un classique à Langon. Lorsqu’il parle de ça, est-ce de l’info ou de l’intox ?
Honnêtement, on n’a pas d’information là-dessus. Je crois qu’effectivement, ils veulent réguler un peu plus la division mais on ne connaît pas le futur règlement de la Nationale. Dans tous les cas, on est semi-professionnels, on n’a pas de contrat professionnel à proprement dit donc ça ne changera rien pour nous. Nous, on va se concentrer sur nous, sur ce qu’on maîtrise et voilà.

A l’heure des premières rumeurs de transfert, tu nous confirmes que tu es là pour longtemps ?
Un CDI je crois (rires). Non, je plaisante, ça n’existe pas.

Propos recueillis par Marie Camedescasse en collaboration avec le Stade Langonnais

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