Le 3eme ligne du SC Albi, Ianis Ponsole, est venu aux côtés de son manager lors de la conférence de presse en amont de la 18eme journée de Nationale entre Rouen et Albi. L’ex caouec Blagnacais en a profité pour revenir sur son passage de la pluriactivité aux professionnalisme tout réaffirmant son attachement au club tarnais. Celui qui fait partie des leaders de combat du collectif jaune et noir est aussi revenu sur la victoire la semaine dernière du côté de Langon (13-20) et sur l’ambiance qui règne du côté du SCA.
Rouen Vs Albi J18 Nationale : une rencontre à suivre en direct sur les pages Facebook et You Tube du Le #MagSport Web TV en collaboration avec RNR TV dès 19h15 :
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On sait que tu aimes bien le » mastic » et le travail de l’ombre, tu as été servi face à Langon car il y a eu de quoi faire ?
C’est clair ! On savait qu’on allait être servi contre Langon par cette belle équipe, ils jouaient à la maison, on savait qu’ils allaient tout donner. C’est vrai qu’on a eu un match âpre et on savait qu’il fallait qu’on réponde présent devant pour gagner. On a pu ramener 4 points, c’est ce qu’on voulait et c’est ce qui a été fait.
Mathieu disait que ce match contre Rouen était loin dans le passé. Tu nous confirmes que pour vous, pour la nouvelle génération, ça ne vous parle quasiment pas voire pas du tout ?
C’est vrai que les supporters nous l’avaient rappelé au match aller mais nous, ça ne nous parlait pas forcément. On en avait parlé entre nous et du coup, on avait su ce que c’était mais c’est vrai que c’est du passé, on est maintenant dans le présent.
Tu nous parles un peu de ton adaptation à Albi ? Tu arrivais de Blagnac, club pluriactif, et tu es passé de la pluriactivité au 100% pro donc comment est-ce que ça se passe pour toi ?
Ça se passe bien, nous, les nouveaux, on a été bien accueilli par les anciens mais ça fait maintenant 6 mois. C’est ma première année dans le monde professionnel et ce sont de bons moments, je vis de ma passion, j’ai pu re-signé deux ans, ce sont mes meilleures années rugbystiques et j’espère que ça va durer.
Lorsque Vincent Mutel est venu à Albi quelques mois après toi, j’imagine qu’il a dû te passer un coup de téléphone pour savoir comment ça se passait à Albi et prendre des renseignements. Est-ce que tu as un peu participé à faire venir Vincent ?
Non, pas trop, ça s’est surtout fait entre Mathieu, le club et Vincent même s’il me tenait un peu au courant de l’avancée des choses. Albi est une belle terre de rugby, ça se passe bien, il y a une bonne ambiance dans le vestiaire entre tout le monde.
Du coup, tu as été un peu un facteur d’intégration pour Vincent et même si c’était l’un des tauliers à Blagnac, c’est toi qui l’as un peu accueilli ici ?
C’est ça. Cela faisait trois mois que j’étais au club et j’étais du coup déjà un peu intégré. Il me connaissait et donc, l’intégration a été un peu plus facile pour lui.
Qu’est-ce que tu penses de cette équipe de Rouen ?
Rouen est une grosse équipe, ils étaient en Pro D2 l’année dernière. On sait que ça va être dur de faire quelque chose là-bas, déjà parce qu’il y a 10 heuresde bus, ils sortent de Pro D2, ils n’ont que des grands joueurs. On sait donc que ça va être compliqué mais on y va sans pression pour faire un match de rugby comme on aime faire.
Malheureusement, avec ce qui est arrivé à Blagnac l’année dernière, il y a eu une diaspora des joueurs blagnacais. Tous les week-ends, lorsque tu joues, tu croises un ancien coéquipier, il y a deux semaines, c’était Simon Veyrac, cette fois, ce sera Alexis Decaux. Tu croises un Caouec aux 4 coins de France ?
C’est clair, le groupe s’est envolé un peu partout mais ce qu’il y a de bien, c’est que les mecs arrivent à jouer un peu partout et c’est bien pour tous les anciens blagnacais.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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