Le 3/4 aile international belge du Stade Langonnais, Thomas Wallraf, est revenu sur la défaite bonifiée face à Albi (13-20), le week-end dernier, qui a vu les girondins être proches d’arracher un score de parité dans une rencontre où les promus aquitains ont une fois de plus fait œuvre de courage, de solidarité et de cœur.
J’imagine qu’il y a beaucoup de déception aujourd’hui mais il y a quand même eu des points positifs dans ce match ?
Il y a forcément eu des points positifs mais ça ne nous a pas souri aujourd’hui et ça fait mal parce qu’on enchaîne quand même pas mal de défaites et qu’on a envie de renouer avec la victoire. On n’était pas loin du match nul mais il y a eu des petits détails qui ne nous ont pas souri alors que quand eux venaient chez nous, ils marquaient quasiment à chaque fois. Franchement, ça fait mal de perdre celui-là mais on ne va rien lâcher jusqu’au bout de la saison et on va faire tout ce qu’il faut pour se maintenir et rester dans cette division.
Ce sont aussi des matchs qui permettent de grandir ?
C’est clair que ça permet de grandir mais bon, j’aurai préféré grandir plus tard et gagner celui-là ou au moins faire match nul car je pense que quand on met notre jeu en place, on produit quand même de belles choses. Ce sont des petits détails qui nous manquent à ce niveau-là et qui ne sont pas pardonnés.
Vous avez quand même mis du cœur dans tout ce que vous avez fait aujourd’hui ?
Forcément. Je pense que tout le monde le sait, nous, on n’est pas pros, on ne joue qu’avec le cœur mais parfois, le cœur ne suffit pas et là, les petits détails techniques nous font mal à la fin.
Les émotions, le public en a eu mais maintenant, il va falloir être dans la raison et la rationalisation des choses à savoir gagner le plus de points pour acquérir le maintien et ça va se jouer dès le week-end prochain à Massy où il va falloir essayer d’aller gratter le maximum de points ?
Oui, c’est clair. Depuis le début de saison, Christophe nous dit qu’on se bat pour chaque fois, là, on l’a montré puisqu’on s’est battu pour le point et on va aussi aller se battre pour un point à Massy voire plus si la chance nous sourit. On va voir mais on va tout donner, on donnera tout partout où on y ira et on bataillera jusqu’à la fin.
On a l’impression qu’il y a un peu un syndrome à l’extérieur qu’il va maintenant falloir évacuer et jouer un peu plus libérés à l’extérieur ?
C’est sûr que pour l’instant, on n’est pas satisfait des résultats à l’extérieur mais moi, je crois en l’équipe et je sais que si on se mobilise tous, on est capable de faire quelque chose à l’extérieur et on va tout donner pour.
On a vu dans la presse faire un peu un appel au peuple de Comberlin pour venir vous soutenir aujourd’hui. Il a fait son œuvre cet après-midi, il était avec vous et il vous a poussé jusqu’à la 88e minute ?
C’est clair que le public ne nous déçoit jamais ici. Il nous a poussé jusqu’au bout, il a donné tout ce qu’il avait mais malheureusement, à un petit détail près, ça ne nous a pas souri. Merci quand même à tous ceux qui sont venus et on compte encore sur eux pour le prochain match car c’est aussi grâce à eux que l’on va se maintenir.
Et rendez-vous contre Rouen car là aussi, il y aura fort à faire ?
C’est sûr que Rouen, c’est un beau bébé que l’on va accueillir à Comberlin (rires).
Propos recueillis par Loïc Colombié
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