Lotois d’origine mais produit de la formation girondine, le 3eme ligne Thomas Bishop est arrivée la saison passée sur la pointe des pieds du côté de Langon, avant de se faire une place au soleil dans le XV du sorcier Hamacek. Alors qu’il découvre comme une bonne partie de ses coéquipiers la Nationale, Thomas Bishop s’est exprimé sur son parcours et sur sa joie de jouer pour le club aquitain à quelques heures de recevoir Albi lors de la 17eme journée de Nationale.

Tu étais titulaire, pour le match à Bourgoin, quels sont ton ressenti et ton analyse sur ce match ?
Je trouve qu’on a quand même fait un super match, qu’on était dedans jusqu’à la 55e. Je crois qu’on a été bien mis en difficulté par une défense très agressive, on a un peu peiné à mettre notre jeu en place mais on a vu que dès qu’on réussissait à tenir le ballon, on les a vite mis en difficulté. Ils n’ont pas proposé plus de choses que ça à part un jeu très frontal et on a peut-être manqué d’un peu d’agressivité pour contrer leurs attaques. C’est plutôt positif sur l’ensemble.

Tu es arrivé l’an dernier de Lormont avec l’ambition de jouer dans une équipe espoir de Nationale mais tu t’es imposé en première en tant que titulaire incontournable ?
Je suis arrivé l’année dernière, je pensais que je commençais à tourner un peu en rond au sein de mon ancien club et je voulais me lancer le défi d’aller tenter un peu plus haut. Je connais un joueur à Langon, Richard Jenkins, qui est bien connu, j’ai du coup vu Christophe et je me suis dit que je voulais tenter l’aventure ici et, pourquoi pas, au moins retourner jouer en espoirs. Je me suis très vite entraîné avec l’équipe première et j’ai tout donné pour jouer avec eux, j’ai écouté ce que Christophe attendait de moi et je pense que je réponds assez bien. J’ai joué l’année dernière, je prenais match après match comme cette année et je ne me mets pas plus de pression que ça, je prends les matchs comme ils viennent donc ce n’est que du positif. J’essaye de progresser et d’améliorer mon jeu au fur et à mesure des week-ends et en fonction des équipes que l’on rencontre, c’est du plus tous les week-ends et, franchement, je me régale ici donc c’est super.

On l’a dit, c’est ta 2e saison avec Langon. On te connaît sur le terrain, gros joueur et gros plaqueur, mais tu es plus discret en-dehors. Est-ce que tu peux reprendre un peu ton parcours ?
J’ai commencé très tôt le rugby à Gourdon, dans le Lot, j’ai fait deux années là-bas avant de débarquer en Gironde avec ma maman. J’ai fait toutes mes classes jeunes à Izon, le même club que Jules Deporteere, avec qui on se suit pas mal. J’ai voulu me tenter à un niveau supérieur à Lormont, qui était un peu le club réputé en jeunes à l’époque, en juniors surtout, on avait beaucoup d’amis qui avaient fait le transfert d’Izon à Lormont, du coup, ça allait un peu de soi et après quelques années à Lormont, j’ai à nouveau voulu tenter un nouveau supérieur. J’ai toujours aimé le rugby, j’ai toujours voulu en faire ma vie, que ce soit en professionnel ou même en amateur, j’ai toujours voulu avoir ça à côté. Je travaille à Mérignac dans quelque chose qui n’a rien à voir avec mes études de STAPS mais ça permet d’avoir un travail à côté du rugby, je fais ça pour la plus grande partie de ma vie et pour l’instant, je me régale à Langon. Je suis très, très famille et très calme du coup, je ne fais pas trop d’excès mais c’est ce qui me plaît donc ça va.

A l’inverse de Richie qui t’a fait venir ici ?
Ah oui, complètement (rires) !

Propos recueillis en collaboration avec le Stade Langonnais par Marie Camedescasse

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