Quelques jours avant le déplacement à Narbonne (défaite 22/17) lors de la 15 eme journée de Nationale, le jeune pilier droit du SC Albi prêté cette saison par Castres, nous a accordé un entretien pour nous évoquer son adaptation dans la cité épiscopale et sa découverte de cette division antichambre de la Pro D2. Esteban Talalua, pur produit du rugby tarnais s’épanouit chez les jaunes et noirs en attendant de gravir les marches de l’ovalie .

Est-ce que tu peux nous parler de ton parcours ? Tu as fait tous les bastions du rugby tarnais, Gaillac, Castres, Albi, un parcours 100% tarnais ?
C’est ça, je suis toujours resté dans le Tarn, je n’ai jamais quitté la terre. Je suis très fier d’avoir été prêté ici, à Albi, dans un premier temps en espérant peut-être aussi faire comme Meka et retourner à Castres sinon espérer continuer en Nationale ou un peu plus haut.

Avec JB De Clercq à tes côtés et maintenant Maks Van Dyk qui arrive, des tauliers pour toi, c’est top pour toi afin de pouvoir emmagasiner de l’expérience ?
C’est très top. J’apprends chaque jour auprès d’eux, il n’y a jamais un jour sans apprendre, je suis franchement très content de les avoir, surtout avec la venue de Van Dyk. Rien qu’aujourd’hui, il a commencé et je sens que je vais beaucoup apprendre avec son arrivée.

Lorsque tu es arrivé à Albi, tu as eu une blessure qui t’a un peu handicapé mais maintenant, on te sent vraiment lancé et prendre tes marques dans l’équipe pas à pas ?
J’ai eu une grosse blessure lors de la présaison ce qui m’a valu d’être absent des terrains très longtemps. J’ai réussi à revenir au fur et à mesure et je recommence à prendre un peu mes marques sur le terrain et autres, ça fait très plaisir de pouvoir jouer sans avoir de blessure.

Quand on est en espoirs dans un club de Top 14, est-ce que passer par la Nationale est peut-être le bon marchepied pour ensuite arriver bien formé et bien développé en Top 14 ou en Pro D2 ?
Oui, franchement. Pour moi, c’est une grande marche, déjà pour l’expérience en tant que pilier mais même pour tous les postes, ça m’a vraiment aidé à tous les niveaux.

Tu nous parles de Narbonne / Albi, le match de ce week-end. C’est quand même une rencontre qui a de la gueule sur le papier ?
Sur le papier, oui. C’est un match que, j’espère, on attend tous mais comme l’a dit Mathieu, nous, nous sommes les petits, eux, ce sont les grands donc on n’est pas là pour ne se focaliser que sur ce match. C’est en plus une reprise donc on va aller là-bas juste pour jouer et s’amuser.

Se développer et jouer des matchs où il n’y a pas forcément la pression de la victoire sinon la volonté de bien faire, est-ce que ça aide à gagner des mécanismes ?
Tout à fait et on va dire que c’est un peu l’âme du groupe. Ce n’est pas trop se focaliser sur la victoire mais surtout sur ce que nous, on peut faire et c’est ce qui nous amène à essayer de progresser chaque jour, chaque semaine et ce qui nous permet de faire quand même d’assez bons résultats mais il nous faut encore progresser.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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