Le jeune pilier du SC Graulhet qui dispose en une double licence avec le Castres Olympique est revenu à notre micro sur la victoire (16-13) face aux leaders niortais lors du match en retard de la 3eme journée de Nationale 2, tout en nous parlant de son adaptation chez les rouges et noirs.

Pour faire un match de rugby aujourd’hui, il fallait avoir du gros courage et du courage, Graulhet n’en a pas manqué aujourd’hui ?
Ah non, c’est certain ! On a donné tout ce qu’on avait, on a mis le cœur qu’il fallait, je pense qu’avec les conditions et le terrain, on a fait ce qu’il fallait pour décrocher cette victoire.

Vous avez aussi fait le taf en mêlée ?
La mêlée, c’était compliqué, si tu ne mettais pas d’impact, tu avais les crampons qui lâchaient mais on a fait ce qu’il fallait. On ne s’est pas lâché de la 1ère à la dernière minute et je pense que c’est ça qui nous a aidé à gagner.

Surtout quand on voit les dernières mêlées où vous étiez quasiment en rupture. Vous vous êtes accrochés au courage, Alex Ferrier, un ancien, est rentré pour venir vous apporter un peu d’expérience mais ça s’est joué à pas grand-chose et on a vu que vous aviez fait corps ?
Du 1 au 8, je pense que tout le monde avait envie de gagner cette mêlée mais ce n’est pas grâce à la première ligne qu’on a gagné toutes ces mêlées aujourd’hui, à mon avis, c’est grâce au 8 de devant.

Tu nous parles de ce club de Graulhet que tu as rejoint cette année, un club qui a l’air de te plaire et où tu sembles t’épanouir ?
Oui, je me régale, je suis en double licence ici et j’ai vraiment trouvé ma place hyper rapidement. L’équipe est bonne, on a eu du mal à démarrer en début de saison mais là, je pense qu’on se rattrape et qu’on est bien parti pour maintenir le club.

Pour faire de la cohésion, c’est quand même une belle victoire car faire tomber le leader et l’ogre de la Nationale 2 va donner de l’eau à votre moulin ?
Ça va nous aider à faire une bonne bringue ce soir pour finir l’année en beauté.

Félicitations et à bientôt sur notre antenne
Merci.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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