Le nouveau coach du CSBJ, ne cachait pas sa déception et que l’heure était grave suite à la défaite à domicile des Berjalliens (21-32) face à leurs poursuivants directs tarbais, samedi dernier. Mais pour Aurelien Diotavelli, la confiance et la foi en l’avenir ne doit pas se dissiper car pour lui ce groupe est capable d’appréhender et de surmonter la lutte au maintien où se trouvent empêtrés actuellement des isérois dorénavant 12eme de Nationale à mi championnat.
L’ambiance est forcément lourde ce soir ?
Oui, forcément. On n’a pas eu la réaction attendue et c’est vrai qu’aujourd’hui, le club traverse un moment difficile mais de toute façon, il faut clairement garder la confiance qu’on peut avoir car aujourd’hui, on a vraiment un groupe de qualité, sincèrement, on a de bons joueurs. Là, les têtes sont touchées et on sait que quand les têtes sont touchées, c’est compliqué derrière donc on va se remettre au boulot. On est dans le bas du classement donc on va déjà faire avant tout une opération maintien et l’idée est vraiment laver les têtes pour repartir de l’avant. Il reste un match avant la trêve hivernale, à Chambéry, qui sera un derby et un match très, très dur mais je pense sincèrement que c’est le bon endroit pour retrouver de la confiance. Pourquoi ? Parce-que ça va passer par le combat et qu’aujourd’hui, tout simplement, on a besoin de se retrouver sur ces valeurs.
Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ce soir ? Le premier quart d’heure est bon mais ensuite, le CSBJ plonge
C’est clair qu’il n’y a pas tout à jeter ce soir. On fait une bonne entame, on marque mais derrière, on a un petit peu un passage à vide avec la gestion, on joue chez nous et les conditions difficiles, on se fait coincer mais surtout, on finit bien le match ce qui veut dire bonne entame et qu’on termine bien, il y a beaucoup de choses à revoir au niveau stratégique et le problème, c’est qu’aujourd’hui, vu qu’on est touché dans les têtes, forcément, on n’arrive pas à se mettre à l’abri peut-être à 10-0. On ne score pas sur les pénalités donc, évidemment, ça ne nous met pas à l’abri mentalement et du coup, quand on se fait repasser devant et reprendre au score, avec une équipe qui doute, on est obligatoirement retombé dans nos travers. C’est donc vraiment le travail mental avant tout.
On a l’impression que la bataille du sol a été gagnée par les Tarbais et qu’ils vous ont mis à mal là-dessus ?
C’est clair. De toute façon, on connaissait l’équipe de Tarbes, l’état d’esprit, une équipe qui ne lâche rien et ils ont aussi l’habitude de jouer un peu ces matchs couperets. Pour nous, c’est clairement un exemple à suivre sur la mentalité, c’est aussi un travail que l’on mettra en place et qu’on va faire mais quand on est un peu pris sur les zones de combat, ça met également en évidence la fragilité mentale qu’on peut avoir en ce moment.
Est-ce que tu sentais avant le match un groupe touché par les événements récents et le changement de staff, que le groupe n’était pas complètement au point pour jouer un match de rugby ?
L’ambiance était forcément lourde. Avant cette semaine-ci, on en avait déjà eu une très compliquée suite à la défaite face à Rouen, cette semaine, le groupe était très, très, très fatigué mentalement et aujourd’hui, l’axe de travail est là-dessus, vraiment là-dessus. Ca va évidemment prendre du temps mais je pense qu’avec ce dernier match à Chambéry avant la trêve hivernale, à nous aujourd’hui, club et staff, de mettre en place un système qui va remettre les têtes à l’endroit.
Comme tu le disais en préambule, tu parles clairement d’opération maintien ?
Quand on voit le classement aujourd’hui, quand on perd chez nous contre une équipe qui était aussi juste derrière nous, on y va forcément match par match et étape par étape. La priorité aujourd’hui sera donc de remonter au classement, tout simplement.
Propos recueillis par Fred Charvet
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