Pour ce long déplacement à Chambéry, exceptionnellement en avion, le Stade Langonnais aurait très certainement préféré repartir avec les soutes moins pleines. Mais un SOC des très grands soirs a très rapidement douché les velléités girondines et a signé un probant succès 45 à 3. Malgré la défaite et bien que lucide sur la performance de son équipe en ce samedi soir, le 2e ligne Guillaume Marin était déjà tourné vers l’avenir et Narbonne.
On peut parler d’une soirée plus que compliquée ?
On est tombé face à une équipe qui, en termes de charge d’entraînement, s’entraîne plus que nous et je pense que ça a été retranscris ce soir. On est quand même venu avec des ambitions, on fait un sport pour gagner, on a essayé d’être vaillants et de faire ce qu’on a pu mais, il faut l’avouer, on est tombé contre une équipe qui était très en place ce soir et on en a subi les conséquences.
Il y avait les intentions mais ça n’a clairement pas suffi car, effectivement, on voit mal ce qui aurait pu dérouter Chambéry ce soir. On a vu de la vitesse, des gars costauds, on vous a vu vaillants en défense mais ça n’a pas fait le taf ?
Tout est dit, je pense que je n’ai pas grand-chose à rajouter. Il faut quand même prendre les matchs comme ça comme référence car nous, on peut s’appuyer sur des points où il faut que l’on progresse, cette année, nous sommes le petit poucet du championnat donc on n’a qu’à progresser et à s’inspirer des matchs comme ça. Un grand bravo à Chambéry et une bonne saison pour la suite.
Tu viens d’arriver de Bourg-en-Bresse pour une « redécouverte de la Nationale ». Est-ce que tu t’attendais à un niveau pareil ce soir car oui, on peut dire qu’il y a eu du niveau ?
J’ai connu une grosse structure l’an dernier qui était Bourg-en-Bresse, une structure professionnelle. Je voudrais préciser qu’à la base, j’avais signé à Hyères-Carqueiranne La Crau mais il y a eu le dépôt de bilan et notre entraîneur, Christophe Hamacek, m’a appelé pour mon plus grand bonheur. J’ai découvert un monde où on est pluriactif, on travaille la journée et on ne s’entraîne que le soir mais malgré ça, on arrive quand même à présenter des résultats, on est quasiment invaincu à la maison donc ce sont des grandes valeurs et une découverte, une agréable découverte. J’ai un groupe qui m’a super bien accueilli depuis le début, ça ne fait que deux mois que j’y suis et ils m’ont intégré comme si ça faisait deux ans que j’étais là, je ne les remercierai jamais assez. Ce soir, oui, c’est un niveau de haut de tableau de Nationale ce qui s’est malheureusement ressenti pour nous sur le score.
En parlant de haut niveau de Nationale, on a Narbonne qui arrive à Comberlin la semaine prochaine et on sait très bien qu’à Comberlin, il est « interdit » d’y perdre. Est-ce qu’on peut dire que ce soir vous a aidé à préparer Narbonne « comme il fallait » ?
Bien sûr car comme ça, on arrive à se positionner par rapport à du haut de tableau de Nationale. Je répète ce que j’ai dit tout à l’heure, on sait où il faut travailler et quels points il faut accentuer pour pouvoir s’améliorer. J’aime bien comparer ça à l’USAP, car j’y ai joué pendant 5 ans, Comberlin est un peu comme Aimé Giral, il y a une ferveur qui donne cette motivation en plus et je vais répéter les mots de l’entraîneur en disant que, dans un premier temps, notre championnat est à domicile. On va donc bien travailler et bien se préparer tant sur le plan physique que mental pour Narbonne.
Rassure-nous, le mental est toujours OK ?
Mais bien sûr ! Nous, on ne lâche pas prise, on garde le sourire.
Propos recueillis par Stéphanie Maufoux
Article en partenariat avec
Le #MagSport 