Le Co-Président du Sporting Club Graulhetois est revenu à notre micro sur la semaine chamboulée qu’on vécu les dirigeants tarnais en amont du déplacement à Saint Jean de Luz (victoire 16-22) où le club pensionnaire de Nationale 2 a vu ses 2 coachs (Mickael Carré et Christophe Marth) cesser leurs fonctions et les deux ex Albigeois Fred Manca et Vincent Clément être nommés a la tête de l’équipe première du SCG. Avec émotion et soulagement, Renaud Martinet a posé des mots sur les maux qui ont secoué le Stade Pelissou et son équipe première.
Quand on est président, il y a de bons mauvais, comme le titre de champions de France des espoirs, et puis il y en a parfois qui sont un peu plus compliqués. Cette semaine a été une semaine très compliquée où il a fallu prendre des décisions et trouver des solutions mais aujourd’hui, il y a un petit début de récompense ?
Comme tu l’as dit, ça a été une semaine très compliquée, on a beaucoup discuté, quand tu parles, ça fait avancer les choses mais la vérité est sur le pré. On dit beaucoup de choses depuis le début de la saison, on annonce beaucoup de choses mais le résultat ne vient pas et puis c’est long ou c’est tout ce qu’on veut. Aujourd’hui, je crois qu’on a mis les actes en face des paroles, on s’est promis des choses cette semaine et on ne s’est pas menti cet après-midi donc c’est ce qui est important. Ce groupe a de la qualité, ce groupe a de la valeur, on le sait, on en est certain, persuadé, ce n’est pas que cette année-là, ça fait plusieurs années que ce groupe a de la qualité. Il faut que l’on continue avec cette envie et cet état d’esprit car il y a de bonnes choses, ça a été compliqué aujourd’hui, ça n’a pas été un grand match de rugby mais on a mis ce qu’il fallait pour l’emporter. C’est important et ça fait plaisir à voir car quand on met cette vaillance-là, cette envie-là, on s’était dit de représenter ces couleurs, ce maillot, ce blason et il faut qu’à un moment donné, ça paye sur le carré vert. C’est ce qui a été fait aujourd’hui et on en est très fier, très fier.
Les joueurs sont revenus aux valeurs ancestrales graulhetoises : mouiller le maillot et mettre le bleu de chauffe ?
Les valeurs ancestrales, bien sûr, mais il ne faut pas non plus se raconter la messe. C’est le rugby, ça reste le combat, surtout avec le temps qu’il faisait et quand on y met ce combat-là et cette envie-là, tu as 85% qui est fait. Encore une fois, ce n’était pas un grand match, ce n’était peut-être pas très joli à voir mais, encore une fois, quand on y met ce combat, cette envie et cette détermination, on est récompensé donc on est super content de ce qu’on a fait aujourd’hui.
C’est maintenant une nouvelle pierre pour faire un nouvel édifice avec deux nouveaux coaches et écrire une nouvelle histoire ?
Je pense qu’ils doivent être derrière leur écran et qu’ils doivent être contents. Ils doivent voir ce qu’on leur a dit à savoir qu’on avait un groupe qui avait beaucoup de valeur, je pense qu’ils s’en sont rendus compte mais maintenant, il faut bosser car, encore une fois, ce n’était pas encore très, très abouti rugbystiquement. En tous cas, on part sur de bonnes bases pour bien les accueillir, il faut maintenant que l’on passe sur une nouvelle ère, de toute façon, on ne va pas changer toutes les 5 minutes. Comme je l’ai dit aux joueurs cette semaine, les cartouches sont maintenant tirées et ces deux nouveaux coaches vont prendre cette équipe avec une victoire au compteur à l’extérieur donc dans les meilleures conditions pour pouvoir aller de l’avant maintenant. Comme on dit, ce qui est passé est passé, maintenant, on regarde devant.
Merci et on espère que tu ne vivras pas trop souvent des semaines comme celle que tu viens de vivre
Non, il ne faut pas trop car il y a aussi une vie de famille et des boutiques à gérer et quand on passe tous les soirs comme ceux qu’on a passés cette semaine avec mon ami Jérôme, tout comme je pense à Jérôme Gilbert et Christian Delfau, ce n’est pas simple. On a beaucoup, beaucoup bossé cette semaine et quand on est récompensé comme ça, ça fait du bien mais il ne va pas falloir que ça dure trop longtemps non plus (rires).
Propos recueillis par Loïc Colombié
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