Le pilier du Stade Langonnais, était tout à sa joie de retrouver le terrain après un mois à l’infirmerie et de participer à la joute épique qu’il a livré avec ses camarades de jeu face à Carcassonne. Car lors de cette 11 eme journée de Nationale, Lucas Hernandez et le club girondin ont une fois de plus écrit une belle page de l’histoire centenaire des rouges et blancs en venant à bout de Carcassonne (32-24) qui deux ans auparavant évoluait encore en Pro D2. Décidément 2024 sera un grand cru pour le club jouxtant le vignoble des graves qui fête ses 120 ans, voyant les doubles champions de France (Fédérale 1 et Nationale 2) occuper à quasi mi championnat le 8eme rang de l’antichambre de la Pro D2.
Pour toi, ça fait déjà bougrement plaisir de retrouver le pré, qui plus est dans un match comme ça ?
Tout à fait, ça me tenait à cœur d’être ici. On a fait le taf, les mecs en 1ère mi-temps ont vraiment fait un gros, gros match mais pour moi, rien n’est acquis aujourd’hui, on va repartir au boulot dès la semaine prochaine pour aller faire quelque chose à Chambéry, si on peut ramener un point. Ça sera bien sûr très, très dur mais il y a de quoi faire, on va mettre une équipe solide et je pense qu’on peut aller faire quelque chose là-bas.
On a vu que tu étais déterminé lorsque tu es rentré, tu avais envie de regoûter au terrain et au pré ?
L’envie était là mais les poumons, non, ça m’apprendra à fumer, les jeunes, il ne faut pas fumer, ce n’est pas bien (rires).
On va parler de ce début de rencontre où tu étais sur le banc mais tu as vu tes collègues s’y filer et vraiment envoyer tout ce qu’ils avaient dans le ventre ?
Il fallait que l’on retrouve l’âme du combat qu’on avait un peu perdu contre Bourg. Ça nous a vraiment fait défaut contre Bourg-en-Bresse, on n’y arrivait pas car on n’était pas dans les rucks, ils avaient tout pour eux, la guerre des rucks, tout. Aujourd’hui, ça nous tenait à cœur de vraiment gagner le combat en premier avant de jouer au ballon et on voit le résultat. On a pris les points qu’il fallait en 1ère mi-temps, ça a été un peu plus dur en seconde, ils ont bien animé donc on est satisfait du résultat.
Dans tes vieux jours, au coin de la cheminée, tu pourras dire à tes enfants ou petits-enfants » j’ai battu le grand Carcassonne » ?
Exactement, pour une équipe comme nous, ça arrive une fois dans notre vie donc on apprécie forcément ces moments et j’espère ne jamais l’oublier.
Je pense que la fête va être belle ce soir ?
Je l’espère aussi (sourire).
Propos recueillis par Loïc Colombié
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