Troisième ligne reconverti en seconde ligne depuis 3 rencontres, du fait de l’hécatombe de blessures et d’indisponibilités au poste, Quentin Pueyo est dès ces joueurs qui ne mâchent pas leur mots et dont la gouaille sur et en dehors des terrains a fait le tour de l’hexagone. L’ex joueur d’Albi, Massy, Lavaur ou encore Montauban n’a pas fait exception quelques minutes après la victoire des Graulhetois à Saint Jean de Luz : Il nous a livré une réaction sans filtre et avec punch sur cette rencontre et son contexte qui voit les Graulhetois renouer avec le succès (16-22) tout en se donnant un bol d’air frais. «Air Pueyo » a mis à l’honneur la combativité et l’état en esprit collectif des Tarnais après une semaine tumultueuse, dans une rencontre de la 10eme journée de Nationale 2 que les rouges et noirs ont gagné après un combat de tous les instants.
Cette victoire, vous êtes allés vous la chercher collectivement ?
Franchement, on est très content. On a parlé toute la semaine, il y a des jeunes qui sont rentrés, c’est un jeune qui nous vole la touche sur la dernière action, je pense que c’est une belle image pour le club et pour nous, ça fait un bien fou. On a eu une semaine de merde, on s’est fait insulter dans la semaine, nous joueurs et on avait à cœur de se rattraper, de montrer un autre visage que ce que l’on montre depuis le début de l’année. On s’est séparé des entraîneurs, je pense franchement que c’est un renouveau et ça fait plaisir, quand on voit l’attitude de tout le monde aujourd’hui, on n’a rien lâché. Je crois qu’on avait 4 ou 5 mecs qui n’avaient pas encore fait de match avec nous, c’est énorme et je pense qu’on va bien fêter ça ce soir.
Vous n’avez pas réinventé le rugby mais vous avez fait la guerre aujourd’hui ?
Franchement, on voulait se retrouver là-dessus car, au final, comme je te l’ai dit, on n’avait pas d’entraîneurs et cette semaine, on a vraiment fait des trucs simples. On savait que si on voulait gagner à l’extérieur, il fallait juste s’envoyer comme des connards, plaquer, ne pas faire de faute, bon, on en a fait un peu, surtout moi parce-que j’aime bien mettre des pièces mais j’ai fermé ma gueule (rires). C’était bien, on s’est tous envoyé comme des clébards et honnêtement, c’est une belle réponse qu’on envoie à tous ceux qui ont mal parlé de nous cette semaine.
On t’a senti un peu plus calme en 2e mi-temps car suite à la pénalité retournée en fin de 1ère période, tu as dû rentrer aux vestiaires un peu la tête basse ?
Oui, on prend 3 points à cause de moi juste avant la mi-temps du coup, j’ai un peu fermé ma gueule (rires). Ça fait partie du jeu, parfois, ça nous fait gagner, parfois pas mais là, franchement, ça fait du bien et puis, on a quand même gagné avec Romain Bourgine en coach donc c’est quand même beau ! Lui, il est à 100% de victoires (rires).
Cette victoire peut aussi être fondatrice pour lancer l’opération commando dont avait parlé Maxime Escur ?
Oui, exactement et puis je pense que ça va permettre aux nouveaux entraîneurs d’arriver tranquilles. On va tous arriver dans la joie et la bonne humeur, ça fait longtemps qu’on n’était pas arrivé le mardi avec le sourire et là, ça fait plaisir. On ne peut pas faire péter le bus ce soir parce-que les espoirs l’ont fait péter l’an dernier, du coup, il faut être tranquille mais je pense qu’on va aller faire un tour chez Tonton, voir ce qu’il s’y passe.
Il y a maintenant une nouvelle page qui s’ouvre avec Vincent Clément et Fred Menca, une nouvelle histoire en rouge et noire et on espère qu’elle sera teintée de réussites, de belles victoires et de grands sourires
On a également hâte de les découvrir mardi, je pense que ça va être une nouvelle aventure, ça va nous faire du bien et, comme tu le dis, on part sur un nouveau cycle. On va fêter ce soir, fêter la fin du bloc et on repartira au boulot mardi.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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