C’est avec une métaphore héritée de la révolution que le sorcier béarnais de Comberlin a explicité la belle victoire du Stade Langonnais face à l’US Carcassonne (32-24) lors de la 11eme journée de Nationale. Après la colère suite à la première défaite à domicile face à Bourg il y a 15 jours de cela, Christophe Hamacek avait un sentiment de fierté samedi soir, dans ce match de gala pour le public que les joueurs ont transformé en véritable communion au sein du club Sud Girondin.

On t’avait quitté colère après Bourg-en-Bresse mais là, j’imagine que tu es fier de tes gars parce qu’ils ont mouillé le maillot ?
D’abord, bravo à Carcassonne qui nous a permis de jouer, bravo au trio arbitral qui a été bon et qui a favorisé le jeu. Effectivement, je suis très fier des joueurs car, comme je te l’avais dit, cela faisait quelques mois qu’on n’était pas très, très appliqué à l’entraînement et on l’a payé cash contre Bourg-en-Bresse donc grosse remise en question mais aujourd’hui, une bonne conquête, du beau rugby et de beaux essais. Même si nous ne jouons pas les premiers rôles en Nationale, nos joueurs à Langon sont à la hauteur et on peut se régaler, on peut faire plaisir au public qui vient nombreux, vivre de bons moments de vie et aujourd’hui, c’est extraordinaire.

On dit que la chance réussit aux audacieux et les deux essais en sont le symbole ?
Oui, en effet. Avec les coaches, on prône le jeu, on veut qu’on joue au rugby quitte à perdre des matchs, quitte à mourir mais il faut mourir debout, il faut jouer. Aujourd’hui, c’était être présent dans les rucks, faire la passe de plus et on a été très présent dans les rucks et dans le combat, on a été énorme en défense et c’est bien. Là, je retrouve l’équipe du Stade Langonnais.

Qu’est-ce que tu as dit à tes gars avant et après le match ?
Je leur ai encore parlé de la Révolution (rires). Tu sais que j’aime bien ça et que les grands ne nous paraissent grands que parce-que nous sommes à genoux donc levons-nous et aujourd’hui, on s’est levé. Je voulais qu’on meure les armes à la main si on devait mourir mais on a encore prouvé que si on joue au rugby, on était efficace et on rivalisait avec les plus grands car Carcassonne, quelle belle équipe et quels beaux joueurs.

Et encore un beau » scalp » du côté de Langon. Battre Carcassonne dans un stade comberlin en fusion, c’est quelque chose qui restera dans l’histoire ?
Oui, effectivement. Carcassonne est un club que j’admire, on sait que dans 3 semaines, on a aussi Narbonne qui va venir à Comberlin donc ce sont de belles fêtes et de bons moments de vie. Moi, j’entraîne pour ça et c’est ce que j’ai dit aux joueurs, ils ne s’en rendent pas compte mais ils sont en train de vivre des moments extraordinaires.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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