Retrouvez l’intégralité de la conférence de presse du pilier du SC Albi, Kevin Tougne à quelques heures de la réception du RC Massy lors de la 11eme journée de Nationale.
Qu’est-ce qui t’a amené à pousser la porte du Stadium et le centre de la Guitardié ? Le projet albigeois ? L’envie de venir dans un coin de France qui te plaît ?
Il y avait un beau projet que Mathieu m’a bien expliqué avec une équipe jeune qui joue et une équipe joueuse, c’est tout ce que j’aime dans le rugby. Lorsque je jouais à Cognac, je suis venu jouer 2 années ici et tout ce qu’il m’a illustré, c’est ce qu’on avait subi quand on était venu jouer avec Cognac donc ça m’a donné envie de rejoindre ce projet et d’avancer avec Mathieu.
J’imagine que tu as regardé avec attention la mêlée à Bourgoin. En tant que pilier, qu’as-tu pensé de ces problématiques qu’il y a eu ?
Concernant la mêlée, et comme le dit Mathieu, on peut travailler tout ce qu’on veut, on a des observables qu’il faut que l’on respecte. On les travaille toute la semaine et on essaye d’avancer avec tout ce que nous disent les arbitres chaque week-end, quand ils nous récompensent, il faut continuer et s’ils ne nous récompensent pas, on se met au travail toute la semaine et on essaye de corriger tous les observables négatifs qu’ils peuvent potentiellement avoir contre nous.
Le Sporting Club Albigeois est aussi un club qui est connu pour être famille, avec des bénévoles qui sont aux petits soins pour vous. En tant que joueur, c’est quelque chose que tu dois apprécier ?
C’est incroyable, rien que les mardis, quand ils nous font à manger, ils sont tout le temps heureux de nous voir et nous, on est très content de passer des moments avec eux. Ils sont toujours aux petits soins avec nous, ils connaissent pratiquement tout ce qu’on aime donc c’est agréable d’avoir des personnes bienveillantes comme ça autour de nous et qui, je pense, nous aiment beaucoup.
Ce week-end, il y a à nouveau les retrouvailles avec le Stadium. L’objectif est de continuer à garder la côte de popularité auprès des supporters et de vous faire plaisir avant tout ?
Nous, on essaye de se faire plaisir le plus possible à l’entraînement et sur le terrain, on bosse toute la semaine à fond pour ça. Notre objectif est de bosser et de faire une belle prestation pour le public le week-end.
Beaucoup disent de ce groupe qu’il vit bien, qu’il a de la folie et de l’enthousiasme. J’imagine que ça a dû être plus simple pour ton intégration ?
Oui, c’est plus simple quand tu arrives et que les mecs t’accueillent à bras ouverts. Dès le premier entraînement, quand c’est dur et que tu es perdu et que les mecs sont là depuis quelques années te disent « allez, viens avec moi, on va là tous ensemble », c’est toujours mieux que de se retrouver seul dans la difficulté.
Qu’est-ce que t’inspire Massy ?
Massy a toujours été une belle équipe, une équipe joueuse un peu à notre image et qui a toujours frotté le haut niveau. On a été attentif toute la semaine sur ça, il faut que l’on soit concerné pour faire une belle prestation.
On te voit de plus en plus sur la feuille de match. Est-ce que ça veut dire que tu as eu un temps d’adaptation ou que tu étais peut-être blessé ?
Non, ce sont les choix du coach. Moi, je travaille toute la semaine pour montrer le meilleur de moi-même et essayer d’être sur la feuille de match tous les week-ends mais ce sont les choix du coach. Franchement, toute l’équipe bosse que ça joue ou que ça ne joue pas et c’est ça qui va faire que notre équipe va grandir et sera meilleure demain. C’est pour ça qu’il faut qu’on arrive à ce qu’on ne voit pas la différence dès qu’on change quelqu’un pour que l’équipe reste performante tout le long de la saison.
On sent qu’il y a une concurrence saine entre tous ?
Oui, on a une concurrence saine, on sait que ce n’est pas nous qui faisons les choix. On ne parle pas mal sur le copain et on n’essaye pas de lui faire mal à l’entraînement, il faut juste s’entraîner à 100% et si on doit en vouloir à quelqu’un, c’est à Mathieu et pas au copain d’à côté. Quant à Mathieu, il faut lui montrer tout ce qu’on peut aux entraînements pour prouver qu’on est le meilleur pour le week-end.
Quand on signe à Albi, on sait qu’on signe dans un club qui a une culture historique de la conquête donc, quand on signe à Albi et qu’on est pilier, ça doit être une fierté d’arriver dans un club qui te fait confiance alors que la conquête y est prédominante ?
Quand j’étais jeune, il y avait 2 ou 3 joueurs à Albi que je connaissais et que je regardais et qui étaient des références en mêlée. Lorsqu’on arrive ici, c’est la première chose qu’il faut cocher et sur laquelle il faut être présent.
Propos recueillis par Loïc Colombié
Article en partenariat avec
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