Du haut de ses 21 ans, Logan Bayle Bouet n’a pas tremblé quand les coachs Graulhetois l’ont injecté dans une rencontre face à Anglet où les Tarnais perdaient de 17 points. Avec l’insouciance et la fougue de la jeunesse, mêlées à une dose de talent le 3/4 centre des rouges et noirs a fait une rentrée remarquée pour ses premiers pas en équipe première et a participé activement au comeback ayant permis au SCG d’arracher un bonus défensif (défaite 29-24). En clair cette 8eme journée de Nationale 2 restera dans la mémoire de l’ex joueur des Espoirs d’Aurillac comme ses premiers pas dans la cour des grands.
Lorsque tu es rentré, ça a déjà dû être un moment émotion surtout qu’en plus, ce n’était pas un moment simple ?
Quand je rentre, on est encore mené de 17 points donc ça n’était que du plaisir, il fallait jouer. On est ensuite monté, je pense que le banc a plutôt fait une belle rentrée, on a su dynamiser les ballons et en fait, on échoue de peu à la fin.
Quand c’est un premier match, on a souvent tendance à se mettre un peu » le citron à l’envers » mais toi, tu es rentré sans pression, tu as joué crânement ta chance et tu as joué ton rugby libéré ?
C’est ça, je me suis dit que c’était mon premier match, j’ai enlevé toute la pression et je me suis dit qu’il fallait que je prenne la chance qu’on me donnait donc j’ai essayé de jouer le coup à fond.
Au vu des 17 points de retard qu’il y avait à 20 minutes de la fin, c’est un bon point de bonus pris mais il y a limite de la déception car il y avait peut-être la place d’aller chercher quelque chose d’autre ?
C’est vrai. On est content parce qu’à 20 minutes de la fin, on n’imaginait pas récupérer un point donc c’est bien mais on veut se payer. La semaine prochaine, c’est un match de maintien et on va se payer, c’est certain.
Tu nous parles de ton arrivée à Graulhet cet été ? Tu étais avec les espoirs et on te retrouve maintenant chez les seniors, comment est-ce que tu sens et ressens ce club ?
Je viens des espoirs d’Aurillac. Je suis arrivé à petits pas, un peu après tout le monde donc j’ai travaillé, j’ai joué au début avec les espoirs et j’ai eu ma chance aujourd’hui. Graulhet est un club plutôt familial, je me suis bien intégré dans le club et j’espère rejouer encore avec la Nationale 2 sur le reste de la saison.
Graulhet et Aurillac sont des clubs qui ont la culture du travail et du labeur ?
Oui, ce sont des clubs où le travail paye, des clubs où on ne nous donne rien. On n’a pas la chance d’avoir de très gros budgets, c’est donc le travail qui paye et Graulhet est un club comme ça. Ça ne veut pas dire qu’on ne sait pas jouer au rugby, c’est juste qu’on a besoin de travail pour réussir.
On te souhaite une belle saison et une belle aventure en rouge et noir
Merci.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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