Après des expériences à, Bourg, Saint Sulpice Sur Leze, Beaune, Albi, Mâcon et Bedarrides Chateauneuf du Pape, l’expérimentée pilier droit Damien Nevers, a posé ses valises du côté de Graulhet avec la ferme ambition d’emmener sa science de la mêlée aux rouges et noirs Tarnais. Quelques minutes après la défaite bonifiée (29-24) à Anglet lors de la 8eme journée de Nationale 2, l’originaire de Digoin nous a livré ses impressions tout en nous parlant de son adaptation au sein d’un Sporting Club Graulhetois qui n’a pas tardé à l’adopter.

C’est un match où Graulhet est passé par toutes les émotions ?
Oui, on est passé par toutes les émotions, on a su croire en nos capacités de tenir le ballon, d’attaquer et d’exploiter toutes les fautes. Même un petit peu décroché au score, on a su revenir, trouver les ressources nécessaires avec un apport des remplaçants pour finir un peu ce travail des titulaires et on voit qu’aujourd’hui, ça a été une équipe à 23 qui a été présente dans le combat et l’engagement. Au-delà de ça, on a proposé du jeu, comme Anglet d’ailleurs et je pense que les spectateurs se sont assez régalés car ça proposait du joli rugby, ce n’est pas ce que je préfère le plus, je préfère les mêlées. C’est bien parce qu’on voit que le travail que l’on fait paye mais on n’est pas encore assez récompensé, on fait trop de fautes inutiles et c’est là-dessus qu’il faut que l’on grandisse.

Plus personnellement, ça fait 4 mois que tu es à Graulhet et on te sent bien ici, dans ce club. On sent que les valeurs du club te plaisent ?
Oui. C’est un club que je connaissais déjà auparavant pour avoir évolué contre et pour y avoir eu des amis proches qui ont aussi évolué dedans. C’est un club qui est quand même assez familial, qui met toutes les prédispositions pour que les joueurs arrivant s’y sentent au mieux, à l’aise et adhèrent à cet état d’esprit que cultivent Graulhet et ses mégissiers.

Aujourd’hui, vous avez récupéré des certitudes collectives mais la semaine prochaine, il va falloir réenclencher la dynamique victorieuse ?
Il va vraiment falloir se faire violence, être présent partout comme on a pu le faire là, ne pas avoir de trou d’air et être constant pendant plus de 80 minutes car un match ne dure pas 80 minutes, c’est l’arbitre qui décide quand ça se finit. Il faut y croire jusqu’au coup de sifflet final et continuer d’y croire encore, il n’y a que comme ça qu’on pourra y arriver, franchement, on n’est pas à notre place dans ce tableau mais je pense qu’on va réussir à trouver les ressources nécessaires pour pouvoir remonter la pente et aller au-delà.

On a vu que tu avais eu un titre graulhetois de champion de sumo du club en présaison. On a aperçu un émissaire japonais qui était venu te superviser. Est-ce que tu vas te lancer dans une carrière de sumo après le rugby ?
On m’a dit que le Japon avait une culture qui était bien, te trimballer en couche-culotte toute la journée, ça peut être pas mal. Manger, boire et dormir, c’est peut-être une reconversion à regarder.

C’est envisagé et envisageable ?
Tout à fait (sourire).

Merci et on te souhaite une belle saison en rouge et noir
Merci à tous.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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