Pur produit de la formation girondine, Meryll Ech-Chalka, vit à l’unisson des résultats de son club et c’est peu dire que le 3eme ligne Langonnais était fortement déçu du résultat et des ingrédients mis face à Bourg en Bresse. Lors de cette 9eme journée de Nationale, les promus ont subit leur première défaite dans le chaudron de Comberlin et vont devoir comme le stipule Meryll Ech – Alka se remettre au travail pour recevoir dans 15 jours les ex pensionnaires de Pro D2 de l’US Carcassonne.

Première défaite ici, à Comberlin. On sait que vous vous étiez fait un serment dans le vestiaire d’essayer de garder ce temple du rugby girondin invaincu mais, malheureusement, vous êtes tombés. Il y a eu des scories mais vous êtes tombés les armes à la main ?
Les armes à la main, je ne suis pas sûr. Ça a été compliqué, on ne se crée pas un match facile, même pas du tout facile, on va avoir une semaine de boulot, on n’a pas Hyères-Carqueiranne La Crau la semaine prochaine. Il va falloir que l’on accueille Carcassonne vraiment solidement cette fois-ci car nous, Stade Langonnais, on ne peut pas se permettre avec nos armes d’accueillir des équipes comme Bourg-en-Bresse comme ça. On va avoir du boulot, beaucoup de boulot, on va aussi rester humble et on va travailler, on s’est fait la promesse de travailler et je pense qu’on va la tenir.

Malgré tout, vous avez quand même les cartouches pour aller chercher la victoire à la fin. Vous n’étiez pas si loin que ça ?
Je ne suis pas sur le terrain à ce moment-là mais oui, je crois qu’on meurt à 5 mètres. C’est rageant, rageant, rageant et on doit le gagner.

Est-ce que tu as senti avant le match qu’il y avait quelque chose de différent des autres matchs, qu’il vous manquait peut-être un peu de grinta ou bien une atmosphère différente ?
Je ne pense pas. Je pense justement qu’on a bien travaillé cette semaine, qu’on ne prend aucune équipe de haut et d’ailleurs, on n’a pas à faire ça, quand nous étions en Fédérale 2, Bourg-en-Bresse était en Pro D2. Je n’ai pas vraiment les mots, c’est assez rageant, c’est vraiment rageant.

Il y a peut-être aussi un petit contre-coup physique avec ces gros blocs en Nationale ?
Oui. Il faut travailler, on essaye de travailler là-dessus, on est une équipe de pluriactifs, on travaille toute la semaine et c’est vrai que je pense que ça, ça peut jouer mais là, on ne peut pas jouer là-dessus. On a eu une semaine vraiment tranquille, la semaine d’avant était tranquille aussi, en termes de préparation, on était frais musculairement. On aurait dû démarrer le match tambour battant mais, malheureusement, ce n’est pas ce qui a été fait.

On sait que là où Langon est le meilleur, c’est quand il est dos au mur. Vous êtes dos au mur, Carcassonne arrive, on peut donc s’attendre à un réveil et à un sursaut d’orgueil ?
J’espère qu’on va remontrer le visage que l’on a montré depuis le début de l’année, c’est ça le plus important, j’espère que l’équipe va montrer le vrai visage du Stade Langonnais. Carcassonne est loin d’être une équipe qui va nous prendre de haut et amener une petite équipe à Comberlin, ils vont venir avec les armes, ils vont venir prendre 4 points et ce sera justement à nous de montrer qu’on est capable de rivaliser avec ce genre d’équipe.

On se dit rendez-vous dans deux semaines avec le sourire ?
Avec le grand sourire, oui.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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