Le 3/4 aile du SC Albi est revenu sur la victoire des jaunes et noirs vendredi dernier face à Marcq en barouel (23-10) permettant aux Tarnais de rester dans le top 6, tout en concédant que le contenu de la rencontre ne fut pas des plus optimum. L’ex joueur du Stade Dijonnais a aussi mis en exergue le manque de bonus du Sporting Club Albigeois qui pourrait laisser des regrets à l’heure de faire les comptes en fin de saison. Malgré cela, Simon Hartmann étaient heureux de perpétuer leur invincibilité au Stadium Municipal.
Cette rencontre n’a pas commencé sous les meilleurs auspices du côté d’Albi car les Marcquois vous ont cueilli un peu à froid ?
C’est sûr, on s’est fait un peu surprendre en début de partie, surtout avec cette interception. On a voulu mettre un peu de volume de jeu et se faire plaisir alors que la stratégie était plutôt d’occuper et de jouer un peu la dépossession donc on s’est trompé sur ça les 10 premières minutes. On fait ensuite 30 minutes supers en 2e partie de mi-temps ce qui fait qu’on marque 23 points d’affilée et qu’on leur met un peu la tête sous l’eau, surtout devant où les gros ont fait un super job. On sort du vestiaire un peu timoré et on n’arrive pas à mettre le jeu en place, on ne tient pas la balle, il y a des approximations et on se fait un peu chier, pardon du terme mais la 2e mi-temps était de moins bonne facture.
Il y a quand même un gros caractère à Albi car quand on est mené 10 à 0 au bout de 7 minutes, il faut du caractère pour revenir à 23-10 à la mi-temps ?
On avait à cœur de beaucoup jouer et de prendre du plaisir parce qu’on revenait au Stadium après 4 ou 5 semaines. On voulait mettre du jeu mais on s’est fait surprendre et on s’est tous un peu regardé sous les perches en se disant » maintenant, il faut retourner au boulot » et du coup, on a bien relevé la barre et on a fait preuve de caractère.
On peut dire que le seul truc qui manque, c’est le bonus offensif car à un moment donné, vous n’étiez pas loin d’aller le chercher. Vous étiez quasiment en train de tuer le match mais les scories et les intentions ne vous ont pas permis d’aller au-delà ?
Je t’avoue que nous, sur le terrain, on n’y pense pas trop. Bonus ou pas bonus, on essaye de jouer, de mettre beaucoup d’intensité et de marquer des essais mais on ne finit pas les coups, on arrive en zone de marque, on fait des en-avants et des passes qui n’arrivent pas donc, sur le coup, on n’a clairement pas pensé au bonus. C’est tous les ans la même chose, on prie pour ne pas les regretter en fin d’année les bonus donc on verra bien.
Ça, c’est l’avenir qui le dira ?
Oui.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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