Le parcours du Tour de France, traditionnellement annoncé à l’automne, est un moment attendu comme le Ballon d’Or au football. Ces dernières semaines, alors que la saison se termine, le parcours a fait l’objet de toutes les spéculations dans le peloton, sur les réseaux sociaux ou dans les couloirs des médias les mieux informés.
En ce 29 octobre, le monde du cyclisme est en effervescence. Christian Prudhomme (et Marion Rousse pour le parcours féminin) convient le monde du cyclisme dans son entier, pour dévoiler le parcours 2025 de la 112 éme édition de la Grande Boucle.
A la vue du parcours, la deuxième semaine aura l’accent Occitan. En bonne capitale régionale, Toulouse va retrouver la caravane et le peloton. Elle sera le théâtre de la journée de repos du 15 juillet. La journée de repos donne l’occasion aux « aficionados » de faire le tour des hôtels où sont logées les équipes, tout en espérant croiser le champion en récupération. Repos pour les coureurs, mais course aux selfies et aux autographes pour les supporters.
Le 16 juillet c’est une étape originale, Toulouse -Toulouse qui attend les sprinters avant d’enchainer avec les sommets pyrénéens. Les nostalgiques se souviendront que le tarnais Jacques Esclassan avait triomphé en 1978 dans la ville rose au lendemain d’une grève des coureurs sur la ligne d’arrivée à Valence d’Agen. Ils protestaient contre les horaires de départ des étapes, et estimaient que les plages de récupération n’étaient pas respectées. Ce sera le dernier succès du castrais sur la Grande Boucle.
Auch n’avait plus accueilli le Tour de France depuis 1977 avec un succès de l’allemand Dietrich Thurau, alors maillot jaune. Elle sera ville départ en direction da la mythique montée d’Hautacam précédée des montées des cols de Soulor et de Bordères. .
Le 18 juillet, une autre originalité est proposée avec le contre la montre en montagne qui revient dans les Pyrénées. Un effort solitaire dantesque de 11 km entre Loudenvielle et l’Altiport 007 de Peyragudes. Probablement esquisseront-ils le classement général ?
Depuis Pau, les coureurs dégusteront un sérieux plat de résistance pour la 14 éme étape, avec les cols du Tourmalet, d’ Aspin, et de Peyresourde et en dessert la montée vers Superbagnères. Une résurrection pour la station commingeoise et dont la dernière visite date de 1989 avec le succès de l’écossais Robert Millar (Laurent Fignon en jaune pour 7 secondes devant Greg Lemond). À noter qu’un certain Bernard Hinault est toujours le détenteur depuis 1979 (CLM) du record de cette montée qui sera classée hors catégorie lors de cette édition 2025. Durant ses deux jours quelque chose nous dit qu’un certain Bruno Armirail aura des fourmis dans les jambes.
Un fois ce « mini » tour des Hautes Pyrénées ponctué en Haute-Garonne avalé, la transition vers le mythique et redouté Ventoux se fera depuis l’Occitanie (avec des incursions en Ariège et dans le Tarn) par la cité de Carcassonne au départ de Muret. Les 169 km proposés apparaissent comme une chasse gardée des sprinters, mais aussi des baroudeurs encore frais physiquement et mentalement. Il faudra toutefois avoir un oeil sur le régional de l’étape, en effet, vent d’Autan pourrait être un arbitre de choix.
Enfin, Montpellier, a été choisie pour être ville de repos après ce copieux programme. La capitale languedocienne sera la rampe de lancement de la 16éme étape (via le Gard) en direction du Géant de Provence, l’unique difficulté du jour.
Article rédigé par Le Borgne.
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