Dans une interview grand format, partons à la rencontre d’un joueur qui aura marqué la dernière décennie en jaune et noir du côté du Sporting Club Alibigeois à savoir Vincent Calas qui vient d’annoncer l’arrêt de sa carrière pour partir vers de nouveaux horizons professionnels, et ce après 12 saisons de bons et loyaux services dans le club de la cité épiscopale. Entretien avec « Air Calas » un joueur dont le souvenir au SCA sera gravé par ses talents en touche mais aussi pour l’affection que lui portaient les supporters albigeois. Après 185 matchs sous les couleurs tarnaises dans quatre divisions différentes (Pro D2, Nationale , Fédérale 1 Elite et Fédérale 1), le rois des airs de l’alignement d’Albi, a tiré sa révérence pour dorénavant devenir le supporter numéro un du Sporting Club Albigeois.

L’annonce a été subite, abrupte et a un peu pris tout le monde à contre-pied, dirons-nous. Qu’est-ce qui t’a amené à arrêter ta carrière professionnelle après 12 ans de bons et loyaux services pour le SCA pour voguer vers de nouveaux horizons ?
Ça a été forcément brutal puisque je l’ai annoncé aux joueurs dans le vestiaire à Tarbes, personne n’était au courant à part le staff, Alex et Mathieu, les dirigeants bien sûr avec Jean-Jacques Veyrac et le président, ils ont bien sûr attendu que je l’annonce au groupe pour sortir le communiqué de presse le lendemain. Ce qui m’a poussé à changer et à prendre un grand virage, c’est qu’aujourd’hui, à 33 ans, j’étais sur la fin de carrière, je pensais de plus en plus à penser à mon avenir professionnel, familial et personnel. Que j’arrête le rugby devait arriver, ça ne devait pas arriver aussi vite mais j’ai eu une très belle opportunité avec, au bout, une signature avec un CDI et je n’ai donc pas réfléchi très longtemps pour faire mon choix. C’est un choix qui ne fera pas l’unanimité auprès de tous mais moi, je suis persuadé que j’ai fait le bon et j’ai tourné la page sans avoir le temps de réfléchir puisque j’ai fait l’annonce officielle vendredi soir à Tarbes, comme je le disais, et que le lundi matin, j’étais déjà au travail.

Tu n’as pas réfléchi longtemps mais ça a quand même dû gamberger fort car là, tu es à un carrefour de vie ?
Oui, bien sûr. Cela faisait depuis fin Août que j’étais en contact avec ma boite pour ce nouveau travail et je savais que j’allais recevoir une promesse d’embauche avec un CDI. C’est quand j’ai vraiment reçu cette dernière que je suis allé prévenir le club mais ce qui a été le plus dur dans tout ça, c’est que je le gardais pour moi car le club m’avait demandé de ne rien dire, ce que je peux comprendre, le temps qu’ils se retournent pour aller chercher un ou plusieurs joueurs pour combler ce départ. Le plus dur a bien sûr été le » comment est-ce que tu vas l’annoncer aux joueurs ? « , c’étaient leurs réactions, comment est-ce qu’ils allaient le prendre et l’histoire a bien duré un mois, un mois et demi. Ça a donc été un gros soulagement lorsque je leur ai annoncé à Tarbes car, en plus de ça, ils ont gagné, ils ont fait un gros match et j’ai envie de te dire qu’ils m’ont mâché le boulot mais une fois que je leur ai annoncé, tu ne peux pas t’imaginer comment j’étais soulagé, vraiment.

On va parler des réactions et, en premier, comment ont été celles des dirigeants et du staff lorsque tu leur as appris la nouvelle ? Quelles ont été aussi les réactions du vestiaire car j’imagine que ça a dû surprendre beaucoup de monde et qu’il y a eu de la tristesse ?
On va commencer par le staff car c’est à Mathieu que je l’ai annoncé en premier. Je pense qu’il a été vexé par cette décision, je le comprends car, d’un point de vue sportif, j’étais l’un des leaders du vestiaire, du jeu par la touche et qu’il comptait vachement sur moi mais je pense qu’un jour ou l’autre, il comprendra ma décision. Il y a eu la même réaction de la part de Jean-Jacques Veyrac, à qui je l’ai annoncé dans la foulée après avoir vu Mathieu et lui aussi a eu une réaction » comment on va faire ? » et très étonnée que je parte, non pas sur un coup de tête mais du jour au lendemain, je suis également sûr qu’il comprendra ma décision. Quant aux joueurs, eux aussi ont été très surpris et j’ai envie de te dire qu’après Tarbes, j’ai un peu mis la clim dans le vestiaire, ils étaient euphoriques par rapport à la victoire et lorsque je leur ai annoncé, ils ont tous forcément été choqués et ils sont tous tombés de haut. Lorsque je leur ai expliqué comment est-ce que ça s’était passé pour moi, ils m’ont dit » c’est sûr que ça fait chier parce-que tu pars comme ça après 12 ans de club sur une victoire à Tarbes, tu ne finis pas au moins le bloc » car j’ai eu une commotion donc mon départ est précipité mais ils m’ont compris. Je leur ai expliqué mon futur emploi et ils m’ont dit » à 33 ans, c’est normal que tu penses à ta vie familiale, personnelle et pro « .

Il y a aussi des gens que tu as voulu prévenir en faisant une jolie lettre, ce sont les supporters et les bénévoles. Ça te tenait à cœur ?
C’était obligé ! Je savais qu’il fallait que je leur dise quelque chose car, lorsque le communiqué a été publié, pas mal m’ont appelé, d’abord parce qu’ils s’inquiétaient pour ma santé et qu’il pensait que j’avais un souci à ce niveau-là, ils se sont ensuite demandé si je m’étais fâché avec quelqu’un, joueur, dirigeant ou quelqu’un du staff, ce qui n’est pas le cas non plus. Lorsque je leur ai expliqué la cause, il n’y a personne qui m’a dit » tu fais une grosse erreur « , j’étais donc obligé de le dire aux supporters, aux bénévoles et à tous ceux qui aiment le Sporting, de leur expliquer mon choix. Je ne suis pas sur Facebook donc je n’ai pas vu les réactions mais, en tous cas, je peux te dire que j’ai reçu beaucoup de messages qui font chaud au cœur et ça fait plaisir. Il était obligé que je leur dise, que je leur donne des explications sur mon choix.

Et puis, les bénévoles au SCA sont une seconde famille, ils s’occupent de vous les mardis et les jeudis, ils sont aux petits soins pour vous ?
Les bénévoles sont aujourd’hui les âmes vivantes de ce Stadium. Quand tu vois qu’ils se démultiplient pour nous, les petites attentions tout au long de la saison, l’arbre de Noël, les repas toutes les semaines, les déplacements, les 3es mi-temps au Stadium pour les joueurs, franchement, je ne leur dirai jamais assez merci à ces gens car ils abattent un boulot incroyable et heureusement qu’on les a, vraiment.

Il y a une question qui me vient : comment s’est passé le jour d’après lorsque tu es allé récupérer tes affaires à la Plaine des Sports mais surtout le lundi, lorsqu’au lieu d’aller faire du rugby, comme ça a été le cas pendant 20 ans, tu étais dans la vie » active » ?
J’avais commencé le vendredi midi, après mon dernier entraînement, j’étais tout seul dans le vestiaire et j’en ai profité pour ramener quelques crampons et quelques baskets. J’ai laissé quelques affaires pour ne pas me faire » griller » et le lendemain, après être revenu de Tarbes, j’en ai profité qu’il n’y ait personne à la Plaine de la Guitardié pour finir d’aller vider mon casier. Quand tu fermes le casier à clé, que tu laisses la clé au vestiaire, que tu te dis » voilà, mon casier est vide, il n’y a plus de crampons, il n’y a plus rien « , ça fait bizarre et pour te dire, j’étais accompagné de ma femme et de ma fille.

C’est un moment que tu voulais partager avec elles ?
Bien sûr, c’était important pour moi et c’était normal qu’elles soient avec moi. Je n’ai pas eu trop le temps de réfléchir car ça, c’était le samedi matin et le lundi matin, j’étais déjà en route pour partir sur Evry au siège social de la boîte pour attaquer une formation intense de 15 jours.

Tu nous parles un peu de ton nouvel horizon professionnel ?
C’est tout simple, j’ai été contacté par la boîte Man, poids lourds et bus, moi, je suis dans la branche poids lourds avec un statut de cadre commercial dans le secteur nord 81 soit d’Albi jusqu’à Carmaux, ça part de Réalmont jusqu’à Albi et Carmaux ainsi que dans tout le 82. Tout ce qui concerne les poids lourds peut m’intéresser, vente, entretien, aller voir les clients qui sont déjà fidèles à cette marque-là et, pourquoi pas, débaucher de nouveaux clients. Je suis en période d’essai pendant 4 mois et je basculerai ensuite sur un CDI si tout va bien et j’espère que ça va le faire.

81 / 82, tu restes quand même dans des terres de rugby ?
Bien sûr ! Avec ma femme, notre choix était quasiment fait de rester là, même si je ne savais pas trop ce que j’allais faire derrière le rugby mais vu que je m’occupe du secteur 81 / 82, bien sûr qu’on va rester dans la région et même là où on est en ce moment, sur Albi. De toute façon, je ne souhaite pas partir sans revenir au Stadium en tant que supporter, aller pousser derrière les garçons.

On va parler de ta carrière au SCA car 12 années, ce n’est pas neutre, c’est quelque chose dans une vie. Toi, le Biterrois, tu es quasiment devenu un vrai Albigeois ?
Ce que je dis moi, c’est que je suis Biterrois de cœur et Albigeois d’adoption. Je suis arrivé ici en 2012, j’avais à peine 20 ou 21 ans, j’avais été recruté par Henry Broncan qui, à l’époque, était très connu pour recruter beaucoup de jeunes et les lancer dans le grand bain et, encore une fois, je ne l’en remercierai jamais assez. 12 ans quand même et quand tu vois les jeunes arriver, tu te dis » mais j’étais à leur place il y a 12 ans » et c’est chouette. Je n’ai pas tous les souvenirs en tête mais ça a vraiment été 12 belles années et comme je l’ai dit aux dirigeants, je ne les remercierai jamais assez eux aussi de m’avoir fait confiance pendant ces 12 années.

En 12 ans au SCA, tu as quand même connu des entraîneurs qui t’ont marqué. Tu as parlé d’Henry Broncan mais il y a aussi Mauricio Reggiardo, Ugo Mola, Arnaud Méla pour finir avec Mathieu Bonello, c’est quand même une histoire où tu as connu beaucoup, beaucoup d’entraîneurs qui ont marqué le club ?
Évidemment, j’ai vu passer beaucoup de garçons (rires) et beaucoup de staffs. Ça s’est très bien passé avec tous les staffs, je ne retiens que de bons souvenirs avec eux, que ce soit avec Henry, car c’est le premier entraîneur qui m’a jeté dans le grand bain suivi de ce vent de fraîcheur avec Ugo Mola qui a amené un nouveau souffle au club. Le rugby commençait déjà un peu à changer à cette époque-là, il n’est resté qu’un an mais on a quand même fait une demi-finale d’accession à Mont-de-Marsan, il est ensuite parti au Stade Toulousain et ils ont fait venir Mauricio. Ça a été une année un peu plus compliquée, on le sait, et au mois de Janvier / Février, il a été écarté du groupe, c’est d’ailleurs cette année-là que j’ai appris que je n’étais pas gardé et que j’ai fait » un an de prêt » en Ardèche à Aubenas (rires). Je tiens aussi à remercier Aubenas car il faut savoir que si Aubenas n’était pas venu me chercher, j’étais au chômage et sans club donc ça aussi, je ne l’oublie pas, j’ai fait un an là-bas où je me suis aussi régalé. Puis Arnaud, qui était revenu au club en tant que joueur, m’a permis de revenir au SCA jusqu’à maintenant et on sait qu’avec Arnaud, ça a été 4 saisons fortes en émotions et humainement, on ne va pas revenir sur l’épopée des demi-finales avec la 1ère à Rouen puis ce qui s’est passé sur la seconde, ça aussi, ça a fait une cicatrice, Covid l’année d’après suivie de Bourg-en-Bresse. Mathieu a ensuite amené également un nouveau souffle au club car il faut savoir qu’il a quand même fait du travail en faisant sortir de terre ce nouveau centre de performances, il a changé plus de la moitié de l’effectif qu’il y avait sur les 2 années précédentes avec Arnaud, il a rajeuni le groupe et il amené d’autres idées au Sporting. Il m’a reconduit pendant 4 ans et, encore une fois, je remercie tous les staffs qui m’ont fait confiance au Sporting ainsi que les dirigeants.

Les images qui vont te marquer sont, comme tu le disais, celles de cette demi-finale d’accession en Top 14 contre Mont-de-Marsan. C’est aussi lorsque tu pars d’Albi pour la première fois pour Aubenas ainsi que ces matchs contre Rouen car, comme tu l’as dit, c’est une cicatrice mais également quelque chose qui restera dans ta mémoire à vie ?
Absolument et je retiendrai aussi mon premier match avec Albi, je crois que c’était Albi / Dax avec Henry Broncan, la demi-finale avec Ugo, avec Mauricio, ça a été compliqué puisqu’il y a eu cette mise à l’écart et avec Arnaud, on avait bien sûr un groupe d’enfer et cette cicatrice de Rouen s’est refermée mais elle est là. Quant à cette année, je peux te dire qu’il y a aussi quelque chose qui se passe dans ce groupe car même s’ils sont jeunes, je pense qu’on fait, où qu’ils font, je ne sais pas comment dire, un gros début de saison. Personne ne nous attendait là à ce moment de la saison, elle est encore longue, je suis d’accord, mais je peux te dire qu’il y a un bon groupe sur Albi cette année, vraiment. Quand je suis parti, je leur ai dit que c’étaient des barjots (rires), il y a vraiment de quoi faire et je leur souhaite toute la réussite.

On parle des hommes que tu as croisé aux 4 coins du terrain car on dit que quand le ballon s’arrête, il reste des amis et tu en as une paire d’amis à Albi ?
J’en ai déjà pas mal dans le groupe actuel à Albi et puis, le groupe qui a un peu marqué ma vie, c’est celui qu’avait Arnaud Méla à l’époque avec, pour ne pas les citer, Gaëtan Bertrand, Jérémy Russel, Matthieu André, Gianni Gaillard, Ben Caminati, Romain Casals. Je pourrais en citer plein d’autres mais ce sont les mecs avec qui je suis encore en contact, on se voit assez souvent, souvent en bringue donc on se voit 2 heures et après, on ne se voit plus les pieds donc on ne se voit plus (rires). Dans les souvenirs encore plus dans le passé, je me souviens du groupe qu’on avait avec Henry Broncan, j’avais 20 ans, je disais à peine bonjour aux mecs, je rasais les murs, j’étais nouveau dans le club et c’étaient les mecs comme Yohann Misse … et parmi les jeunes, Poujol, …, Peluchon, Sam Marques, il en est passé (rires). Ce sont des mecs que je n’ai pas souvent au téléphone mais quand on se croise, c’est toujours plaisant de re-parler de ces moments-là et puis, ce sont vraiment tous des bons mecs, vraiment.

Tu nous parlais du groupe de cette année, est-ce que tu les vois aller loin et est-ce que tu serais fier d’avoir participé au début de saison de ce groupe car il n’est peut-être pas le plus qualitatif qu’il y a eu de tous les temps du SCA mais il y a une âme derrière. Il y a quelque chose, une flamme, une fougue, une folie qui est rafraîchissante ?
Oui, mais j’ai envie de te dire que c’est jeune. Quand tu voyais à l’intersaison, et pour en avoir discuté avec beaucoup de personnes, ils te disaient » c’est jeune, ça va être compliqué cette année » et quand tu vois le début de saison que l’on fait, que ça s’envoie terrible de la 1ère à la 80e minute, qu’ils sont lessivés à la fin du match. Comme tu le dis, ils ont ce grain de folie, parfois un peu trop et je ne faisais que leur dire mais bon, je passais pour un vieux con (sourire) donc oui, ils ont ce grain de folie-là et je pense que ça colle à leur image de ne jamais rien lâcher et d’être un peu des fous-fous. Pour être honnête avec toi, je l’ai dit aux leaders comme je l’ai dit à Mathieu, c’est pour moi le meilleur groupe qu’ont Mathieu et Alex depuis 4 ans, que ce soit dans l’ambiance, dans la mentalité et dans l’envie d’avancer. Franchement, je leur souhaite vraiment une très belle saison et je suis sûr qu’ils vont nous surprendre.

Pour toi, le rugby est fini, fini, même en amateur ou pluractif, tu as tiré un trait ?
Oui, ça y est, je commençais à être usé mentalement. J’ai quelques potes qui jouent dans les clubs amateurs à côté qui m’ont déjà contacté pour me sonder mais il est sûr que là, j’ai raccroché les crampons comme on dit. Le rugby, c’est fini pour moi, je vais me concentrer sur d’autres sports en loisir mais pas le rugby, c’est sûr et certain, je vais prendre plaisir à aller voir des matchs, je serai moins stressé mais le rugby, c’est fini fini. De toute façon, le plus dur pour moi n’était pas tant d’arrêter le rugby mais c’était de laisser le groupe qu’il y avait en ce moment au Sporting, vraiment.

On sait que l’histoire fait toujours des clins d’œil, » Air Calas » comme on t’appelait à l’antenne a terminé sur un gros match avec 5 ou 6 touches volées à l’adversaire, ce gros match, c’est un Albi / Rouen qui finit sur un match nul et d’une manière un peu houleuse et bouillante. La boucle est bouclée car Albi / Rouen, c’est un peu l’histoire de ta carrière ?
Oui (rires). Je ne sais pas si c’est un signe mais je savais que c’était mon dernier match au Stadium mais personne ne le savait. C’était dur parce-que quand tu connais le contexte du match, sans parler des histoires qu’il y a eu dans les années précédentes, où on perd 20-13 et qu’on revient 20-20, qu’on s’envoie terrible pour revenir à égalité en marquant cet essai sur un ballon porté, on repasse devant grâce à une pénalité de Gilhen ou de Théo Vidal, je ne sais plus. A 23-20, j’étais en train de bouillir dans ma tête et de me dire » mais c’est un match de fou qu’on fait » parce qu’on revient, on s’accroche, c’était Rouen, il fallait gagner, c’était à domicile, c’était la der pour moi à Albi donc je me disais » c’est trop bien de finir comme ça « . Et puis voilà, on connaît la fin, une pénalité, 23-23 et comme je l’ai dit à Ben » heureusement que c’est toi qui passes la pénalité car sinon, je ne sais pas ce que j’aurai fait mais je pense que j’aurai craqué » (rires). Oui, c’était dur, je ne sais pas si la boucle est bouclée parce qu’au final, on a joué Rouen 4 fois et que ça ne s’est pas trop bien passé mais ça restera un souvenir de plus, je n’ai pas perdu, je n’ai pas gagné, c’est comme ça.

On te félicite et on te remercie pour toutes les émotions que tu nous as procuré sur le terrain et on te souhaite le meilleur dans ta nouvelle vie et que tu te régales autant que sur un terrain de rugby
Merci beaucoup, merci à tout le monde et au plaisir de se recroiser au Stadium.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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