Au bout du bout d’un match dont le suspense fut à son paroxysme, les Langonnais ont réussi à maintenir le Stade Comberlin invulnerable malgré les assauts successifs périgourdins durant les dernières minutes de cette 7 eme journée de Nationale. Vainqueurs (21/20) d’un CA Perigueux réduit à 14 dès l’exclusion définitive d’Amosa en première période, le Stade Langonnais et son capitaine, ont fait face à une belle redoutable équipe du CAP qui fut un mesure de faire vaciller la rencontre jusqu’au derniers instants. Mais comme nous le stipulait Thomas Mendy, l’ambiance enfiévrée d’un public en fusion et la solidarité de ce groupe dont le fief de Comberlin est un étendard ont réussi à faire durée une invincibilité en berçant leurs supporters d’un large panel d’émotions.

Une fois de plus, on génère des émotions à Langon ?
Honnêtement, c’est fantastique et incroyable, c’est le 4e match à la maison, 4e victoire et c’est franchement énorme. Périgueux était un très, très gros morceau et on avait à cœur de faire un gros match, surtout qu’ils venaient avec des intentions, ils l’avaient dit dans la presse. Nous, on avait donc à cœur de répondre présent et aujourd’hui, c’est fait, un peu à l’arraché mais franchement, qu’est-ce que ça fait du bien !

On dit souvent que ces victoires à l’arraché sont fondatrices ?
Fondatrices, oui. On s’est dit que les deux prochains matchs pouvaient être des tournants dans notre saison, la première étape est validée et il faut maintenant basculer sur le match d’après mais on va d’abord bien savourer cette victoire car elle n’est pas galvaudée et aujourd’hui, elle est soulageante.

Que se disent les gars quand, dans les dernières minutes, Périgueux fait l’assaut du camp langonnais ?
Qu’est-ce qu’ils se disent ? Qu’il faut défendre un peu notre forteresse. C’est bête mais quand tu as ce public qui t’encourage, on ne voit ça nulle part, c’est tellement important pour nous et je pense qu’aujourd’hui, c’est pour eux qu’on l’a fait et c’est grâce à eux qu’on l’a fait. Franchement, merci à eux, on l’a fait pour eux.

Et encore félicitations pour cette partie de bravoure
Merci, on va profiter (sourire).

Propos recueillis par Loïc Colombié

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