L’ouvreur du CA Périgueux, Anderson Neisen nous a livré ses impressions suite au derby aquitain face au Stade Langonnais, où l’ex joueur d’Aurillac et ses coéquipiers ont dû se résoudre à laisser le gain du match aux locaux (21-20) malgré des ultimes tentatives vaines. Les périgourdins qui ont vu leur indiscipline et certains choix annihilés leurs ambitions de ramener plus qu’un bonus défensif, étaient frustrés d’un côté mais lucide d’un autre, sur le résultat de cette 7eme journée de Nationale. Anderson a tenu au terme de cette rencontre qui les a vu évoluer en infériorité numérique une grande partie du match, loué la bravoure et la résilience ayant construit la 4eme victoire consécutive à domicile des Langonnais dans ce début de championnat.
Ce match de Nationale était le » derby » de Nouvelle-Aquitaine et il a tenu toutes ses promesses car ça a été serré jusqu’à la dernière seconde ?
Bien sûr, ça a été serré. Un match compliqué, on sait qu’à Langon, ce ne sont pas des matchs faciles, on a pris un carton rouge très tôt dans le match mais malgré tout, on se bouge un peu et on revient vite dans le match. On fait une super entame de 2e mi-temps mais on manque de précision et pour gagner des matchs à l’extérieur, il faut de la précision et moi le premier, par exemple, il y a une marque dans nos 22, il y a touche ou pas mais on fait le choix de la jouer et je pense que ce n’était pas le bon choix, il y a pénalité derrière mais avec le vent … En 2e période, je pense que ce n’était plus le même visage, on s’est resserré, on loupe 2 pénalités à la fin mais c’est anecdotique, c’est comme ça. C’était un match dur, bravo à Langon, ils l’ont mérité, nous, on a été très indisciplinés en 1ère mi-temps et on le paye.
Malgré le carton rouge, vous mourez à un petit point, ça montre l’âme de cette équipe ?
Je pense qu’il y a un truc où on ne s’est pas menti. On sait qu’ici, c’est dur et compliqué et je pense que ce qu’il faut garder là, c’est l’état d’esprit que l’on a eu, on n’a pas lâché, on a vu qu’on est revenu dans le match alors qu’on était mené de 13 points et à 14 contre 15 donc il faut garder ça. Il faut continuer de grandir et travailler, le haut niveau, c’est ça, c’est la précision et les moments clé.
Toi qui es rompu à la Pro D2, tu découvres la Nationale qui est quand même un beau championnat avec de belles adversités ?
Bien sûr ! J’avais connu la Nationale il y a 8 ans avec Valence-Romans, ça s’appelait la Poule Elite à l’époque et ce n’est pas le même niveau, il y a beaucoup d’évolution, on voit que des équipes de Nationale peuvent, je pense, rivaliser avec des équipes de bas de tableau de Pro D2
Propos recueillis par Loïc Colombié
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