Retrouvez la réaction du 3eme ligne du CSBJ après la victoire (32-17) à Rajon dans le derby Rhonalpin face à Bourg en Bresse le week end dernier. Un résultat qui donne un bol d’air frais aux Berjalliens.
Quel est le sentiment qui domine ? Du soulagement avant tout ?
Oui, un énorme soulagement. On cherchait la victoire après le gros revers qu’on a pris la semaine dernière donc, du coup, on est content de la victoire.
Vous arrivez à chaque fois à trouver des ressources pour rebondir après ces contre-performances à l’extérieur. Ça doit demander du mental ?
Ça demande du mental et du jus mais on s’est fixé comme objectif d’arrêter d’être en dents de scie et de faire des matchs pas qu’à la maison mais aussi à l’extérieur, de ne pas faire « d’impasse ». On va maintenant se focaliser sur Carcassonne pour aller faire quelque chose là-bas et ne pas faire comme la semaine dernière.
Selon toi, qu’est-ce qui a fait la différence ce soir car vous êtes hésitants en 1ère période mais en 2e, on va dire que vous remettez les choses dans l’ordre ?
On a construit le match comme ce qui était convenu. On a fait point par point, on n’a pas voulu trop surjoué, on a construit le match en prenant les pénalités pour se rassurer et quand on a commencé à avoir un peu d’avance, là, on a commencé à vouloir prendre les touches pour faire des stocks et faire des mauls portés.
Sur cette 1ère période, vous avez justement laissé filer quelques occases dans les zones de marque. Est-ce que c’est important pour vous de ne pas vous laisser déstabiliser par ça car parfois, par le passé, ça vous a joué des tours d’essayer de marquer, de ne pas y arriver et de laisser filer des occasions comme ça ?
Oui, d’y laisser du jus comme on a pu le faire avant mais maintenant, on a appris de nos erreurs donc on veut aller de l’avant et construire nos matchs, comme je l’ai dit juste avant. C’est pour ça qu’on préfère prendre les pénalités quand elles sont jouables et pour le reste, on prendra la touche quand on sera vraiment en confiance sur nous.
Surtout qu’avec un buteur comme Nicolas Cachet, ça rassure ?
Exactement. Quand on a la Cache avec nous, ça fait forcément du bien donc on continue comme ça avec lui et avec son pied.
Il reste quand même un point noir qui est beaucoup de pénalités concédées ?
Oui, il reste un point noir et il faut qu’on le travaille encore. Il y a malheureusement eu pas mal de pénalités ce soir, c’est donc à travailler.
Avec le retour de Jérémy Gondrand sur le poste de 10, quelle était un petit peu l’idée et la stratégie de jeu avec lui ?
Jérémy, c’est lui le chef d’orchestre, c’est lui qui gère tout, qui nous dit ce que l’on doit faire du début jusqu’à la fin. D’avoir un mec comme ça avec l’expérience et le vécu qu’il a, on s’appuie forcément sur lui et on l’écoute.
En 3e ligne, j’imagine que vous aviez pour mission de le protéger ?
Tout à fait, on était là pour plaquer pour lui (rires).
Propos recueillis par Fred Charvet
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