L’ouvreur du SC Albi, Thibault Olender, est revenu à notre micro sur la rencontre ayant opposé son ancien club (Rouen) à son nouveau club, auquel il à participé ardemment lors de cette 5 journée de Nationale (23-23).
C’était un match qui, pour toi, était quand même particulier ?
Il est sûr que c’est toujours particulier de jouer contre son ancien club mais il faut faire abstraction de ça. Au final, ça s’est bien passé sur le plan personnel, c’est vrai que, collectivement, cette dernière pénalité fait râler mais c’est comme ça, c’est le sport.
Quand tu rentres au cœur de la seconde période, cette rencontre était très tendue?
Il commence à pleuvoir, on manque de sérénité par moment alors que, pourtant, on occupe bien chez eux. On concrétise bien mais à la fin, malheureusement, c’est la maturité qui nous manque.
Quelle est l’image que tu retiendras de ce match ?
L’intensité, on a été présent du début jusqu’à la fin. On se l’était dit toute la semaine, c’est un gros qui venait chez nous avec des intentions, ils nous ont respecté en mettant une grosse équipe. Nous, on a fait comme il fallait même si, en 1ère mi-temps, on aurait pu scorer un peu plus parce qu’on est beaucoup chez eux. En 2e période, c’est tout simplement de la maîtrise qu’il nous a manqué.
Qu’est-ce que vous vous dîtes lorsque vous êtes menés 20 à 13 et que vous êtes en infériorité numérique ?
Dans la tête, il ne faut pas se dire que c’est perdu, il faut toujours y croire. Comme on dit, » l’espoir fait vivre » mais on y croit toujours dans la tête parce qu’on a est des compétiteurs, la preuve, on revient on trouve une touche à 5m, pénaltouche, on marque ce maul avec les avants et on revient dans le match donc il faut toujours y croire.
On parlait l’autre jour des ambiances albigeoises, du public albigeois et des ambiances un peu surchauffées. Là, on l’a un petit peu touché du bout du doigt car on sentait qu’il y avait de la tension et un côté un petit peu sulfureux dans ce match ?
Avec l’histoire passée entre les clubs, il est sûr qu’il y avait un peu d’animosité, notamment à la fin mais, au final, c’est ça la beauté du sport.
Félicitations et on te dit à très bientôt sur les terrains
Merci beaucoup.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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