Le seconde ligne international roumain du SCA, a répondu aux questions de l’ensemble de la presse ce lundi, en amont de la rencontre de la 4 journée de Nationale opposant les Tarnais au Stade Langonnais. A tout juste 21 ans ce jeune varois ayant fini sa formation en terre Albigeoise est un des symboles de la « nouvelle vague » jaune et noire dont le club de la cité épiscopal veut faire le fer de lance de son futur. À quelques heures de défier les promus girondins pour ponctuer ce premier bloc de la saison, focus sur cette jeunesse albigeoise qui sans Faure de bruit fait tranquillement son bonhomme de chemin .
C’est une première victoire à l’extérieur qui est quand même fondatrice pour la construction de ce nouveau groupe ?
Gagner à l’extérieur fait tout le temps plaisir surtout contre une belle équipe de Suresnes. On se construit match après match.
On sait que s’imposer à Suresnes n’a jamais été simple pour le Sporting Club Albigeois, ça a toujours été des matchs serrés là-bas donc j’imagine que le résultat a dû vous satisfaire amplement ?
C’est vrai que c’est tout le temps un peu « la pièce » et là, elle est tombée du bon côté donc ça fait toujours plaisir.
Pour toi qui es un jeune joueur, ce nouveau groupe est un peu plus dans ton ADN et ta génération ?
Il y a certes plus de jeunes mais je retrouve aussi avec les anciens cette année donc, au final, il n’y a pas trop de différence.
On ressent que ce groupe s’entend bien ?
On est un peu tous dans le même état d’esprit et on veut tous aller dans la même direction. C’est vrai que ça se voit sur le terrain quand on change les joueurs, on est tous dans le même état d’esprit et c’est top.
Comment est-ce que vous expliquez qu’il y a plus de folie cette année ? On sent qu’il y a une étincelle, un truc, que vous tentez des choses que vous ne tentiez pas, qu’il y a un peu plus de fougue et de folie. Est-ce que ça vient de l’âge du groupe, de son état d’esprit ou du projet de jeu qui est inculqué ?
L’insouciance, on a envie de jouer, ça nous plaît.
Est-ce que tu sens un discours qui a changé ou une façon différente d’appréhender les choses ou qui a évolué par rapport à l’année dernière ?
Non, il y a toujours autant de rigueur avec quelques moments où on rigole un peu mais on bosse comme l’année dernière ou les autres années.
Est-ce que tu peux nous rappeler un peu ton parcours avant d’en arriver là aujourd’hui ?
J’ai commencé très tôt le rugby, vers 5 / 6 ans, à Toulon. Vers 14 ans, j’ai voulu arrêter un peu donc je suis allé dans un petit club de quartier, le Mourillon, mais j’ai vite voulu retrouver le côté un peu compétition et je suis allé à La Seyne-sur-Mer, qui est en Fédérale 1 aujourd’hui, pendant les années Covid et où je m’entraînais avec l’équipe première. Pendant mon année espoirs, je suis arrivé au centre de formation d’Albi, ça fait maintenant 4 ans.
Tu es un peu arrivé sur la pointe des pieds l’année dernière comme joueur qui avait évolué et qui jouait titulaire. On sent maintenant que tu es installé dans le groupe, c’est donc un cap qui a été passé ?
Il y a bien sûr du travail mais une saison, c’est très long et on verra si je confirme.
Quel est l’état d’esprit du vestiaire ?
Continuer ce que l’on fait et on verra à la fin.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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