Rencontre avec un des nouveaux visages qui incarne la nouvelle politique du SC Albi orientée sur la formation et la jeneusse : le 3eme ligne centre, Elio Yves. Ce natif de l’Aveyron qui arbore les couleurs jaunes et noires depuis la catégorie juniors (2020) est dorénavant un joueur à part entière du groupe seniors et compte bien à force de labeur et de persévérance arborer la tunique albigeoise en match officiel.
Tu es prêt à venir gagner ce maillot ?
Bien sûr ! On travaille fort pour ça la semaine et on se donne tous les moyens pour que Mathieu et Alexandre donne le maillot.
Tu peux nous rappeler un peu ton parcours, c’est ta 5e année sous les couleurs albigeoises ?
Exactement. Je suis arrivé d’Espalion en Aveyron l’année du Covid où j’étais en junior, deux ans plus tard, je suis monté en espoirs puis partenaire du centre de formation, je suis quelques fois allé m’entraîner avec le groupe pro. J’ai signé cette année avec le centre de formation et, du coup, je m’entraîne avec l’effectif professionnel.
Le fait d’être dans un groupe jeune est plus facile pour s’adapter ?
Oui, surtout que les anciens et le staff, que ce soit Mathieu ou Alex, nous ont bien intégrés et ont tout fait pour qu’on s’acclimate. Je dirai donc que oui, c’est « plus simple ».
Normalement, quand on arrive en pro à 20 ans, on essaye de faire un peu son trou mais il y a parfois des aléas. Là, on entend un entraîneur qui dit « si tu viens et que tu fais les efforts qu’il faut, tu as le maillot » donc ça fait aussi du bien de se dire qu’il y a la place ?
Bien évidemment. Quand Mathieu et Alex tiennent un discours comme ça, tu es motivé et ça te motive encore plus à te donner et à travailler encore plus toutes les semaines.
Le fait qu’ils vous dégagent de cette pression te permet de te dire « les erreurs vont faire partie de mon apprentissage et ce n’est pas grave si j’en commets » et donc de te décharger ?
Exactement mais en tant que joueur, et surtout en tant que jeune joueur, ça nous embête bien évidemment quand on fait une erreur. Ça dégage quand même de cette pression.
Une première fois au Stadium avec ce maillot, ça peut être un moment fondateur pour ta carrière ?
Absolument, ça peut être très bien.
En termes d’entraînement, est-ce que la charge a beaucoup varié par rapport à ce que tu vivais lorsque tu étais en espoir ?
Oui, c’est beaucoup plus varié et beaucoup plus dur mais il y a le plaisir de travailler plus. C’est beaucoup mieux, c’est bien évidemment un autre monde mais je suis très content de travailler fort et dur comme ça.
Pourquoi plus varié ?
Parce qu’on travaille plus sur de la spécificité. Par exemple, avec Mathieu, on travaille beaucoup plus la touche et la mêlée et ensuite, avec Théo Siboule et Alexandre Albouy, on travaille beaucoup d’exercices de passes. En espoirs, tu as moins le temps de travailler comme tu travailles avec Mathieu et Alex.
Propos recueillis par Loïc Colombié
Article en partenariat avec
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