Retrouvez les réactions de Léo Tournier et Simon Gely après la victoire en finale du championnat de France Espoirs Nationaux face à Dijon (22-20).

Cette fin de match a été endiablée, pleine d’émotions pour nous dans les tribunes mais surtout pour vous sur le terrain ?
Simon Gely : Des émotions que l’on vit depuis le début de l’année avec un groupe fantastique qui sait se resserrer dans les moments difficiles car on a pris un coup sur la tête dès les premières minutes où on a pris deux essais. Il fallait une force de caractère pour revenir et on savait qu’en jouant au rugby, on allait gagner mais aussi leur fermer la bouche car à chaque fois, ils nous faisaient des phrases et on a répondu de la meilleure manière dans le combat, en leur roulant dessus dans la mêlée et en marquant deux beaux essais relancés depuis les 22 car cette équipe n’a pas fait grand-chose, mis à part des erreurs individuelles de notre part. C’est un groupe fantastique, il y en avait 23 sur la feuille mais comme on le dit souvent, on était 30 ou 40 et toi qui as commenté Langon, je pense qu’aujourd’hui, on a eu ce petit supplément d’âme comme eux avaient. C’est fantastique, on a vu le bouclier en sortant et là, on va le brandir devant la tribune rouge et noire, et le ramener à Graulhet!

Quand tu es rentré dans la partie, c’était une véritable fournaise et tu rentres dans le money-time ?
Léo Tournier : Rémy m’a dit » joue » et moi, je sais jouer. Je me suis régalé, on a joué, ils étaient cuits, ils étaient morts, on les a crevés et c’est vraiment trop bien, on se régale. J’ai connu les années de merde en espoir à Graulhet et gagner un bouclier, c’est quelque chose de magique. Merci à ce groupe, merci à tout le monde, merci à Graulhet et finir sur ce bouclier, c’est énorme.

Vous avez maintenant ramené un bouclier du côté de Graulhet et vous avez peut-être montré la voie pour les seniors. Ce sont les jeunes qui ont montré qu’à Graulhet, on pouvait re-ramener des boucliers ?
Léo Tournier : Pour une fois, ce sont les jeunes qui ont montré la voie (sourire). J’espère que ça va aller pour eux l’année prochaine, qu’ils vont faire une très belle saison.

Simon Gely : On leur souhaite de vivre des émotions comme ça et s’ils y arrivent, on sera derrière eux pour les pousser comme ils nous ont poussé. On remercie aussi toutes les familles qui ont fait le déplacement et qui ont poussé jusqu’à la fin car c’était dur, on a eu besoin de tout le monde.

En début de saison, est-ce que vous imaginiez vivre une épopée et une aventure humaine comme ça ?
Simon Gely : Non, pas du tout (rires). On pensait juste à retrouver le goût du plaisir car il y en avait qui voulaient arrêter au vu des saisons passées. Un grand coup de chapeau aussi à ce trio d’entraîneurs qui a su mobiliser les troupes, retrouver les mots pour jouer au rugby et prendre du plaisir sur le terrain. On a toujours fait étape par étape et on a commencé à y croire petit à petit mais c’est vraiment tout un groupe et un trio d’entraîneurs fantastiques.

Ce sont tes plus belles émotions de joueur ?
Léo Tournier : Là oui et surtout avec Graulhet, ça n’est que du plaisir.

Propos recueillis par Loïc Colombié

Article en partenariat avec




































