L’entraîneur des avants du SC Graulhet nous a livré une réaction poignante suite à la victoire de ses joueurs en finale du championnat de France Espoirs Nationaux face à Dijon (22-20). En effet cet enfant du club, a tenu à dédier cette victoire historique à son père décédé 15 ans plus tôt. Romain Balayé dont l’aventure avec cette génération de joueurs a commencé en janvier 2023, a sûrement touché la quintessence en terme d’émotions et a savouré pleinement ce titre de champion de France ayant empli de fière sa cité natale .

Le travail, ça paye ?
Là, on ne peut pas dire autre chose, le travail, ça paye (rires). C’est extraordinaire, même à peine croyable avec le déroulé du match, mauvaise entame, on prend un écart mais c’est là où on a vu les valeurs de nos petits, de nos rouge et noir qui n’ont rien lâché et qui sont allé se le chercher. Je peux vraiment dire qu’on est fiers d’eux, comme je le disais, j’ai encore du mal à y croire tellement c’est extraordinaire. On a parlé l’autre jour de là où on vient, on m’aurait dit qu’on serait champions de France, je n’y aurais pas cru, c’était impossible (rires).

Vous, vous êtes fiers des joueurs mais la ville est fière de vous ?
Je pense, je l’espère. Pour le club, pour la ville, quand on voit le monde qu’il y avait … Il y aurait eu plus de monde pour la une mais pour une équipe espoir, jamais de la vie on ne se serait dit qu’on allait déplacer autant de monde et quand je vois tout ça … C’est la ville, c’est le club, ce sont les familles, c’est un bonheur immense, c’est fabuleux.

Vous avez réenchanté la flamme graulhetoise ?
Je le pense, l’espère et j’espère qu’elle restera maintenant longtemps enchantée, que c’est le début d’une nouvelle ère de finales, de titres et de joueurs en devenir qui retrouveront le plus haut niveau.

Pour toi, un enfant de Graulhet, ramener un bouclier à la piaule, ça doit quand même avoir une saveur très particulière ?
C’est la première fois donc il y a déjà cet aspect-là et puis, comme tu le dis, en tant que Graulhetois pure souche, avec Rémy, c’est irréalisable. Mon père a joué à Graulhet, il est décédé en 2009, ça fait 15 ans donc je lui dédie aujourd’hui, je pense qu’il est fier de moi et fier de nous. Ça fait chaud au cœur, je n’ai même plus les mots.

Félicitations et grand coup de chapeau
Merci.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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