En amont de la finale de Nationale 2 perdue face à Langon (13-8), Olivier Gradel le président de l’Olympique Marcquois, nous a accordé un entretien lors de notre plateau d’avant match . L’occasion pour le dirigeant nordiste de faire un point sur l’intérêt des deux divisions phares du rugby fédéral et de parler de l’évolution exponentielle de son club .

Lorsque vous avez repris le club, est-ce que vous espériez être aussi rapidement à la place où vous êtes aujourd’hui à savoir en finale de la Nationale 2 ?
Aussi rapidement, peut-être pas, on travaille depuis maintenant 7 ans sur un projet, on a gravi les étapes petit à petit. On est très content de rencontrer nos amis langonnais aujourd’hui parce qu’on a beaucoup de respect pour tout le club, pour Julien et pour Benjamin, c’est vrai qu’on se suit depuis 2 ou 3 ans et que c’est toujours très serré. On a aujourd’hui l’opportunité de participer à cette finale et une finale, il faut la gagner, on n’a pas eu la chance de la gagner l’année dernière donc on espère la gagner cette année.

On peut dire qu’aujourd’hui, c’est la lutte entre le rugby de clocher et de village avec Langon et le rugby de territoire et de métropole avec Marcq-en-Barœul car derrière vous, il y a toute une métropole voire même toute une mégalopole ?
C’est un peu vrai mais il ne faut pas non plus exagérer. C’est d’abord une lutte entre deux clubs, entre deux territoires, je pense qu’aujourd’hui, le Stade Langonnais fédère bien plus au large que la simple ville de Langon, nous, on a la chance d’avoir des gens de la région qui nous supportent mais en tous cas, ce sont deux clubs qui ont des âmes, qui ont des projets, qui bâtissent sur du concret, sur des jeunes, sur de la formation et ça, c’est très important.

Pour Marcq-en-Barœul aussi il y a une page d’histoire à écrire aujourd’hui ?
Oui, complètement car dans le Nord, à part les filles du Stade Villeneuvois, on n’a jamais gagné un titre de champion de France donc ce serait une belle page de l’histoire écrite si on était capables d’aller toucher le bout de bois.

Combien y a-t-il de bus de Marcquois qui ont fait le déplacement aujourd’hui ?
Aujourd’hui, il y a surtout des passionnés de rugby en général. Ce qui est génial, c’est qu’on ne fédère pas seulement des Marcquois mais aussi des Lillois et des gens de tous les Hauts-de-France et ça, c’est super important pour nous. C’est vrai que là-dessus, on a peut-être un petit avantage par rapport à Langon, notamment de par la proximité géographique mais on sait que chez eux, ils sont devant la télé et qu’ils vont pousser très fort.

Que diriez-vous pour faire la promotion de la division Nationale 2 ?
C’est ce que je disais à Xavi Etcheberry plus tôt, la création de la Nationale et de la Nationale 2 a déjà montré que ça avait un vrai intérêt sur le plan sportif. Depuis deux ans, on a vu en Nationale 2 des matchs très équilibrés dans les deux poules, on l’a encore vu sur les 1/4 de finale ainsi que sur les barrages où c’était très serré. Moi, je trouve qu’avoir créé ces divisions-là, même si ce n’est pas facile à gérer économiquement, c’est une bonne chose et j’espère qu’elles perdureront dans le futur.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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