Julien Graffouillère est une des figures charismatiques de ce groupe ayant porté le Stade Langonnais au double titre de champion de France (Fédérale 1 et Nationale 2) successifs. Quelques minutes après l’apothéose massicoise ayant vu les girondins vaincre dans des conditions météorologiques dantesques l’olympique Marcquois, celui qui a commenté l’épopée Langonnaise a notre micro durant l’ensemble des phases finales, nous a exprimé sa fierté de porter les couleurs rouges et blanches. Le pilier et talonneur du club Langonnais blessé durant cette fin de saison a partagé ses émotions et sa passion avec nos web téléspectateurs durant plus d’un mois pour exulter aux côtés de ses coéquipiers au terme d’une épopée humaine et sportive historique. Alors que la joie et l’allégresse étaient toujours de mise sur la pelouse francilienne de Ladoumegue, «Graffou » avait déjà en appétit le menu qui attend la bande à Hamacek : défier (ce coup-ci sur le terrain) la crème du rugby fédéral en Nationale la saison prochaine.

On est avec notre consultant Julien Graffouillère, notre consultant pour les play-offs au cœur du Stade Langonnais et qui a vécu à nos côtés l’aventure langonnaise en phases finales, des barrages jusqu’à ici, à Massy, et ce titre de champion de France de Nationale 2. J’imagine que ce moment-là va rester gravé dans ta vie ?
Oui, il va rester gravé à vie, comme le titre de l’année dernière. Merci à vous de m’avoir accueilli aux commentaires, je me suis régalé, c’était une super expérience, à défaut d’être sur le terrain avec mes copains, je les ai soutenus au micro et je me suis régalé. Grâce au rugby, je viens encore de passer l’un des plus beaux moments de ma vie.

Comme sur le terrain, tu as été un acteur, tu n’as rien lâché et tu as tout donné au micro ?
Je suis entier, je donne tout, ce que je peux mettre au service de l’équipe, des supporters, des gens qui nous soutiennent, je le fais à 200%.

Ce match n’a pas été simple à commenter ni à vivre même s’il y a un dénouement heureux ?
Le dénouement est heureux mais il faut tirer un coup de chapeau aux Marcquois qui nous ont posé beaucoup de problèmes et qui, je pense, ont presque été supérieurs à nous sur la rencontre mais on s’est accroché comme on sait le faire. On a courbé le dos, on n’a jamais lâché, ça nous a souri et c’est magnifique.

Il va maintenant y avoir une question existentielle du côté de Langon à savoir est-ce qu’on accepte ou non la montée. J’imagine que toi, en tant que joueur, tu aimerais vivre ces émotions en Nationale même si ça va être dur pour des pluriactifs ?
Ça va être très compliqué, on le sait. On en a déjà discuté entre nous, entre joueurs, et tout le monde a envie d’y aller parce-que c’est magnifique de jouer contre des clubs comme Narbonne, Carcassonne, Albi et tous les clubs de Nationale, il n’y a que des bastions du rugby français et on ira avec grand plaisir. Après, à voir avec les dirigeants si c’est faisable et réalisable pour le club, ce sont eux qui prendront la décision mais nous, joueurs et staff, on a envie d’y aller.

Il va y avoir une émotion qui sera peut-être aussi forte, lorsque vous allez arriver en Gironde en pleine nuit, dans votre bastion de Comberlin car même s’il sera tard, je pense qu’il va y avoir du monde qui va vous attendre au coin du tournant ?
Il y aura moins de monde que l’année dernière mais il y aura quand même du monde car les gens nous aiment et on leur rend bien. On fera la fête avec les vaillants qui seront encore au club.

Encore félicitations pour ton club et merci d’être venu à nos côtés pour commenter cette belle aventure des rouge et blanc qui est allée jusqu’au bout, jusqu’à ce bout de bois et jusqu’à ce titre
Merci à vous et merci d’avoir retransmis nos matchs, on s’est régalé ensemble et c’était génial, merci encore.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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