Le 1/2 de mêlée Niçois, Jules Solinas est revenu au micro de Fred Charvet, sur le titre de champion de France de Nationale et la montée historique des azuréens dans un choc face à Narbonne qui restera comme un des plus beaux matchs de la saison voire de l’histoire certes récentes de cette division.

C’est d’abord un match qui a fait très plaisir pour la Nationale avec une finale digne d’un grand match de rugby. Un match compliqué, un match de boxe où chaque équipe a cherché le KO et c’est finalement vous qui l’emportez sans avoir rien lâché de ces 80 minutes qui vous envoient au paradis ?
C’est la force d’un groupe. On n’a jamais rien lâché, même en étant menés à 20 minutes de la fin, on est restés forts ensemble et c’est ça qui fait la différence aujourd’hui.

Vous êtes mieux rentrés dans le match mais comment est-ce que vous expliquez que les Narbonnais ont réussi à revenir, notamment en fin de 1ère mi-temps ?
La discipline, notamment moi qui prend un carton jaune. Je ne pense pas qu’on se soit relâchés mais on a fait trop de fautes et c’est comme ça qu’on les laisse revenir dans le match alors qu’à 17-3, on peut tuer le match dès la première mi-temps. Ça reste une finale, on savait que ça allait être serré jusqu’à la fin mais on termine devant et c’est magnifique.

J’imagine que c’est un immense bonheur pour vous avec en plus pas mal de public qui était venu. On s’attendait à beaucoup de Narbonnais mais il y a aussi beaucoup de Niçois donc Nice est une ville de rugby et Nice va découvrir le championnat de Pro D2 ?
Oui (rires). On l’avait tous un peu dans un coin de notre tête même si l’objectif était vraiment d’être champions parce qu’il y a des mecs qui partent et qui ne connaîtront pas la Pro D2. L’objectif est rempli aujourd’hui puisqu’on est champions, on voulait le bouclier et la Pro D2, on a le temps d’y penser, on profite d’abord et on verra après.

Il va du coup y avoir une grosse fête du côté de Nice dans les jours qui viennent ?
Je pense que oui, on va un peu faire la fête pendant une semaine (rires).

Une semaine complète ?
Peut-être pas une semaine complète mais en tous cas, on va bien la faire.

Propos recueillis par Fred Charvet

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