Fabrice Estebanez est revenu au micro de notre consultant en Rhône Alpes, Fred Charvet sur la prestation des violets lors de la rencontre amicale face aux voisins Berjalliens (défaite 7-18). Avec ce second revers de rang en match de préparation , l’USBPA va aborder la reprise du championnat sans le plein de certitudes. Mais le Manager de Bourg en Bresse qui a noté l’indiscipline et le déchet technique rédhibitoire face à Bourgoin, espère que ses hommes seront hausser le curseur, vendredi, lors du match d’ouverture de la division nationale face aux ex pensionnaires de Pro D2 : Carcassonne.
Il y a de la frustration car on attendait peut-être une montée en puissance par rapport à la semaine dernière et je n’ai pas l’impression que l’équipe soit montée en puissance ?
C’est difficile quand tu fais 14 en-avant et que la seule action a plus de deux temps de jeu est la dernière. Tu défends, tu prends 3 cartons jaunes donc c’est impossible de gagner un match sur la discipline, je crois que certains leaders l’on dit qu’il fallait qu’ils viennent faire un peu d’extras. On dira que ça compte pour du beurre mais c’est la semaine prochaine qu’il va falloir démarrer fort.
Il y a le côté discipline mais aussi le côté un peu brouillon en attaque. Comment s’explique le nombre de ballons perdus au contact ?
Ce n’est pas du brouillon, à un moment donné, c’est la qualité individuelle. Il y a des garçons qui ont fait 3 en-avants sur le match, c’est quand même compliqué à ce niveau-là, et après, un autre puis encore un autre. On est à 14 donc, en tous cas, c’est impossible de développer notre jeu.
Est-ce qu’il n’y a que du négatif aujourd’hui ou quand même le fait d’avoir donné du temps de jeu aux joueurs ?
A chaud, c’est difficile de trouver. Je crois qu’il y a l’état d’esprit à 13 contre 15 ainsi que des phases où on a pu un peu circuler mais il y a quand même des joueurs qui sont encore un peu en manque de repères. C’est surtout le déchet technique car à chaque fois qu’on a eu le ballon, on l’a perdu ainsi que notre mêlée et notre touche qui n’ont pas été bonnes.
L’objectif était de donner un maximum de temps de jeu à une ossature. On était vraiment sur un rendez-vous pour la semaine prochaine ?
Oui, c’est ça, c’était d’essayer de resserrer un peu le groupe. Vous l’avez vu, il y en a qui ne sont pas rentrés mais tout le monde avait été averti, on va resserrer, il fallait donner du temps de jeu à certains joueurs, entre 50 et 70 minutes, ce qui a été fait. Maintenant, comme je l’ai dit, on ne tire pas à blanc la semaine prochaine.
Est-ce que c’est quand même un peu une piqûre de rappel avant le début de championnat de se dire » attention, il faut que l’on donne plus » ?
Si tu as des joueurs, tu leur demanderas, ce sont eux qui sont sur le terrain. C’est sûr qu’il y a parfois des comportements techniques sur des prises de balles ou sur des soutiens, on connaît cet ADN berjallien et on leur avait dit » faîtes attention, les rucks sont attaqués donc si le soutien n’est pas efficace, on va perdre des ballons » et c’est un peu ce qui s’est passé.
Sur les deux matchs de préparation, on a eu l’impression que les Berjalliens étaient peut-être un peu plus en avance et que leur jeu était peut-être un peu plus structuré ?
Structuré, je ne sais pas. Je pense qu’on doit être à 60 / 40 de possession et quand tu ne fais que défendre, c’est normal par contre, quand tu as le ballon, si tu fais un en-avant … C’est donc dur de dire que notre jeu est en place puisqu’on n’a pas fait de temps de jeu.
Propos recueillis par Fred Charvet
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