Le tout nouveau président de la Fédération Française de Rugby, Florian Grill nous a accordé un entretien grand format pour nous développer tant sa feuille de route que sa méthodologie ou encore pour nous exposer les sujets bouillants de ce début de mandat. Ce fils et petit-fils de vigneron, adepte du temps long qui façonne les vignobles et la viticulture, compte projeter le rugby moderne dans un moyen terme structurant tout en prenant le temps de soupeser le pouls d’une ovalie Française qu’il souhaite apaisée. Rencontre avec le nouveau patron du rugby français, qui après plus d’une semi-décennie à labourer le terrain aux 4 coins de l’hexagone vient de récolter le fruit de son labeur.

Vous avez mené un long combat pour arriver à la tête de la Fédération Française. Il y a 10 jours ce travail de fond a payé?
C’est un mélange de résilience, de passion et de travail d’équipe. Il y a 500 adhérents, 300 relais et 15 groupes locaux de relais qui ont fait tourner une vraie fédération bis, ça a été un travail de fond et de longue haleine mais avec le résultat au bout.

On sait que c’est quelque chose qui vous tenait à cœur et que vous vous êtes investi au cœur du rugby français. Quelles ont été les émotions qui vous ont un peu submergées quand vous avez appris votre élection ?
Je n’ai pas eu le temps d’avoir beaucoup d’émotions car, pour ne rien cacher, ça a enchaîné très, très vite puisque j’ai rapidement voulu rencontrer l’équipe de direction à Marcoussis, les 200 salariés et le CSE. J’ai fait quelques entretiens individuels, j’ai de suite voulu remettre les ligues régionales et les présidents de ligues régionales au cœur du dispositif étant donné que je veux travailler main dans la main avec eux avec une réunion hebdomadaire. Je veux augmenter de 50% les moyens accordés aux Ligues Régionales et aux départements puisque ce sont eux qui, en lien avec leurs clubs, font le développement du rugby par la base. Là-dedans, il y aura bien sûr un gros volet scolaire qui est une priorité donc, en fait, je suis déjà dans l’action d’après. On le fêtera pendant le congrès à Lille, à la bodega, c’est certain et, du coup, il y a pas mal de clubs qui ont décidé de s’y rendre et de festoyer dans l’unité car je pense que le rugby a besoin d’apaisement. Même si on a été élu avec 58.5%, ce qui est très au-dessus des 51 ou 52% de Bernard Laporte, je veux une Fédération apaisée, je veux un bureau fédéral ouvert, des gens de l’actuel gouvernance, des gens de bonne volonté de la gouvernance actuelle et je veux qu’on fasse la fête à Lille.

L’une des recettes de ce marathon que vous avez engagé pour reprendre la Fédé depuis quasiment 6 ans a été la proximité avec les clubs et toutes ces rencontres faites auprès des clubs. Souvent, quand on devient président de la Fédération Française de Rugby, il y a un peu le phénomène » tour d’ivoire » où on s’isole et donc, le plus dur pour vous sera de continuer à conserver ce lien avec les clubs ?
Pour moi, ce n’est pas une recette, c’est mon ADN. J’ai toujours été dans le rugby amateur et en tant que président de la Fédération Française de Rugby demain, je travaillerai pour ma boîte les lundi et mardi, l’entreprise que j’ai créée il y a 30 ans, les mercredi et jeudi, je serai à Marcoussis et les vendredi, samedi et dimanche, j’ai prévu d’être sur le terrain. Ça va commencer très vite après Lille, où je vais rester pour le congrès des arbitres pour descendre ensuite en PACA, je vais couvrir l’ensemble du territoire et je vais continuer à aller voir les clubs. La vérité n’est pas à Marcoussis, elle est sur le terrain et moi, je serai un président de Fédération qui va s’occuper des clubs du quotidien.

On le sait, vous êtes le président de la Fédération mais vous avez un Comité Directeur où, dans l’absolu, vous n’avez pas de majorité. Comment est-ce que vous allez essayer de composer pour dégager une majorité ?
J’ai une majorité puisque j’ai 58.5% des clubs qui ont voté pour moi et 3 scrutins successifs qui nous ont donné une majorité claire, nette et précise. Là, je vais ouvrir un bureau fédéral aux gens de l’actuelle gouvernance et j’ai zéro inquiétude, ça va se faire tout naturellement. Je l’avais dit depuis le début, entre les deux tours, je n’ai aucun doute sur la majorité et d’ailleurs, concernant les propos qu’ils soient de Patrick Buisson ou de Bernard Laporte après les résultats, ils ont été de dire qu’il fallait respecter la démocratie. Ça a été des propos un peu aigres-doux que j’ai essayé de traiter par le sourire, avec une réponse qui prenait un peu de hauteur et qui souriait. C’étaient plus des propos de campagne que la réalité, tout le monde comprend bien qu’à moins de 80 jours d’une Coupe du Monde, ce serait absurde de ne pas respecter la démocratie des clubs et absurde de montrer un rugby désuni. Face à l’histoire, nous serions ridicules.

On va dire que le premier leitmotiv de vos premiers mois de mandat sera l’apaisement ?
Oui et d’ailleurs, j’ai très bien travaillé avec Alexandre Martinez. Je salue sa présidence par intérim, j’ai voulu l’honorer le jour de la finale de Top 14 en lui permettant non seulement de remettre le bouclier Alamercery mais aussi le Brennus. Je l’ai appelé à mes côtés avec le Président de la République pour que ce soit lui qui le fasse, je trouve que c’est un joli signe mais c’est un signe qui correspond à la réalité de ce que l’on fait. Le samedi matin de la finale, on a bossé toute la matinée tous les deux pour passer en revue tous les dossiers et ça se passe très bien, il aura sa place dans la gouvernance future, au bureau fédéral, et une place importante.

On a vu, et c’était symbolique, que vous aviez fait votre premier comité directeur en extérieur, à Marcoussis. Est-ce que Florian Grill, président de la Fédération Française de Rugby va casser un peu les codes ?
En l’occurrence, c’était une idée du Directeur Général que j’ai trouvé excellente donc je ne vais pas lui piquer cette idée (rires). Le Directeur Général respecte l’institution sur les premiers moments de collaboration donc on travaille fort bien, je suis très demandeur et très exigeant car j’ai beaucoup, beaucoup de choses que je veux vite comprendre et découvrir. Ce comité directeur en extérieur s’est très, très bien passé, j’ai aussi présidé mon premier bureau fédéral qui s’est également bien passé, dans lequel il n’y a à ce jour aucun élu Ovale Ensemble puisque la précédente gouvernance avait fait le choix d’un bureau fédéral fermé. Moi, je veux faire un bureau fédéral ouvert, vous verrez que ce sera rapidement le cas et tant mieux pour le rugby.

Quels sont les premiers dossiers chauds à gérer à la Fédération Française de Rugby ?
Il y a des dossiers qui touchent au rugby territorial parmi lesquels, mais c’est déjà engagé, commencer à réfléchir avec les Ligues Régionales, et notamment les grandes ligues, pour retrouver de la proximité. Je demande qu’on redonne un petit peu vie aux maisons ovales des territoires, relancer des boucliers territoriaux comme c’était le cas dans la Ligue AURA où on fait le bouclier des Alpes, Auvergne, Lyonnais et Drôme-Ardèche. On doit trouver une solution, mais elle est déjà pratiquement dans les tuyaux, pour les indemnités kilométriques des phases finales où il y a eu des clubs qui ont vraiment eu beaucoup, beaucoup de mal à joindre les deux bouts donc je veux rattraper ce dossier-là. Il faut commencer à réfléchir pour la saison prochaine, comme il y a tout le processus administratif, à une Régionale 4 au moins dans les territoires où ça fait sens. C’est aussi un dossier sur lequel j’ai travaillé avec les Ligues Régionales ainsi que cette augmentation de 50% des ressources soit pour de l’investissement soit pour l’exploitation des Ligues Régionales et des départements. On a commencé à engager dans le cadre des réunions hebdomadaires avec les ligues leurs remontées de dossiers sur ce sujet. Ça, c’est pour le rugby territorial, ensuite, il y a les dimensions nationales et internationales donc il faut très vite que l’on soit bien dans les instances internationales, j’ai forcément des contacts avec World Rugby, avec le 6 Nations, tous ces sujets sont importants et il faut que la France ait sa voix. C’est vrai qu’il y a une période intermédiaire un peu plus floue car, pendant très longtemps, nos représentants ont été Claude Atcher et Bernard Laporte donc la nature a besoin de clarification. Il y a le dossier du Stade de France qui est un dossier épineux, important, avec un vrai impact sur le budget de la Fédé puisque chaque match non joué au Stade de France est une perte de 2M sur la dernière ligne donc ça va vite.

D’ailleurs, la question budgétaire est complexe puisque j’ai découvert un budget pour la saison prochaine avec une perte d’exploitation de 9M3 donc, ça fait un peu trembler. Après, il y a tout le volet qui est mon objectif de faire de la Fédération une Fédération à missions, c’est le 3e bloc après le local, le national et l’international avec cette idée de Fédération à missions, un peu comme on parle des entreprises à missions, avec le rôle sportif que tout le monde connaît mais aussi le rôle éducatif et le rôle citoyen. Là, autour du rugby adapté et du rugby santé, des QPV, des ZRR, de l’emploi, des job dating, je veux vraiment que la Fédé soit tête de pont pour aller chercher soit du mécénat soit de l’argent public dans le cadre de programmes que l’on peut mener avec les différents ministères dont le ministère de la santé ou celui de l’emploi pour aller lever des fonds en mécénat ou en argent public de manière à irriguer un peu les Ligues, les départements et surtout les clubs.

Vous le savez, le #MagSport est un magazine spécialisé sur la Nationale, la Nationale 2 et la Fédérale 1. Quel regard est-ce que vous portez sur ces compétitions et, en prenant ce mandat, quel bilan tirez-vous sur ces championnats qui ont été réformés il y a peu de temps ?
Je ne change pas une virgule de ce que j’ai dit les fois précédentes. Je trouve que le travail qui a été fait sur Nationales et Fédérale 1 est bon, j’ai l’occasion de saluer Patrick Buisson. Pour moi, la Nationale est un succès donc on ne va pas modifier quoi que ce soit à la Nationale, sur la Nationale 2, et vous le savez comme moi, je crois qu’il y a 8 clubs (NDLR : 2 clubs : Anglet et Beaune) sur 24 la première saison qui ont été « repêchés » sur tapis vert et qui n’avaient pas gagné le droit sportif d’y jouer donc je veux juste regarder ça pour me rendre compte. En plus, il y a eu au moins un club qui s’est posé la question cette saison donc je veux juste comprendre ça car je n’ai pas toute la data, c’est une fois que vous êtes aux commandes que ça se fait mais j’ai plutôt le sentiment que ces deux divisions fonctionnent bien. Sur la Fédérale 1, il y a certainement un sujet qu’il faudra que l’on regarde sur les joueurs issus de la formation française qui me paraît bien régulée en Top 14, Pro D2. Je veux bien regarder ce point-là mais j’ai besoin de prendre un peu de temps et d’avoir accès à la data, ce n’est pas le dossier que je vais mettre sur le haut de la pile car dans la longue liste des dossiers à traiter, l’urgence rouge n’est pas là et il faut savoir fonctionner par priorité.

On voit qu’en Nationale, il y a un club comme Blagnac qui a eu de magnifiques résultats tout en ayant une exception sociologique, celle d’être pluriactif. En Nationale 2, c’est un peu » la terre des milieux » entre le semi-professionnalisme et le professionnalisme, on voit des clubs comme Graulhet ou Rumilly qui fonctionnent en pluriactivité avec des contrats forts avec les acteurs et les sociétés de leurs territoires. Est-ce que cette pluriactivité à des niveaux nationaux est un mode de fonctionnement que vous allez mettre en valeur ?
Moi, j’ai toujours trouvé que la pluriactivité était intéressante. Je pense que sur certaines divisions, avant d’avoir charge sportive, on a aussi charge d’hommes et de femmes et je pense qu’il faut inciter et les clubs et les joueurs et les joueuses le cas échéant à penser à la brièveté des carrières et à ne jamais négliger ni leurs formations, qui doivent être de vraies formations, ni leur travail. Donc oui, je suis plutôt adepte des sujets de pluriactivité ainsi que de le favoriser mais là encore, on va rentrer dans les détails. Désolé pour votre support qui s’intéresse à ça mais là, on est plutôt sur la stabilité d’une manière générale, je ne me situe pas dans une logique de rupture par rapport à la précédente gouvernance même s’il y a des choses sur lesquelles je suis clairement en rupture.

On a souvent cité les frais d’avocats de Bernard Laporte et je serai clairement intransigeant là-dessus car je considère qu’il y a une question d’éthique et de morale mais après, j’ai voté 80% des réformes donc je ne vais pas vous expliquer maintenant que tout était à balayer car ce n’est pas le cas. Il y a des choses qui me conviennent bien et des choses que je veux corriger et modifier, je veux faire ça dans l’apaisement, en prenant le temps de m’être posé et d’avoir discuté avec tout le monde.

On entend des voix monter et dire que les catégories jeunes et espoirs manquent de lisibilité. Est-ce que c’est un chantier que vous allez ouvrir ?
Oui, c’est un chantier à regarder. Ça fait partie des dossiers mais là encore, je n’ai pas d’annonce à faire aujourd’hui, il faut se poser mais oui, ce sont plus que des bruits (rires). C’est un vrai questionnement, un questionnement légitime, je n’ai pas de réponse à donner aujourd’hui mais on va étudier et consulter, on va surtout regarder la data. On a voté dans mon premier comité directeur le passage à Ovale 3 avec des investissements importants sur le sujet car je considère qu’on est au 21e siècle et qu’il faut beaucoup gérer par la data pour comprendre. Moi, j’ai envie de comprendre ce que deviennent nos jeunes qui passent par les différentes divisions, est-ce qu’on les perd ou non, où vont-ils, Ovale est une mine d’or en termes d’informations et c’est pour ça qu’il est important qu’on investisse sur Ovale, le logiciel de gestion des licenciés, pour tout comprendre.

Je suis capable de dire dans Ovalie les clubs qui investissent dans la formation, ceux qui nous sortent des gamins en sélection, ceux qui, à l’inverse, et je ne suis pas dans ce modèle-là, misent tout sur leur équipe première au détriment des équipes jeunes et de l’école de rugby, les clubs qui ont 2 ou 3 étoiles sur l’école de rugby. Tout ça sont des critères qui sont extrêmement importants pour moi et je veux favoriser les clubs qui font l’effort de la formation et du développement du rugby sur leur territoire, y compris dans le scolaire, ainsi que les clubs qui font du bien au rugby parce qu’ils travaillent leur RSE, la dimension citoyenne autour des axes que je mentionnais et ces clubs-là seront clairement favorisés.

Question un peu plus épineuse : si, d’aventure, Patrick Buisson lâchait son mandat de vice-président en charge du monde amateur, est-ce que vous avez déjà des noms en tête pour prendre la suite et tenir ce poste qui est quand même assez » carrefour » au niveau de la Fédé ?
Bien sûr, j’ai des noms mais je ne vais pas les donner maintenant. J’ai des possibilités et, effectivement, Patrick Buisson n’a pour l’instant pas saisi la main que je lui ai tendu donc bien entendu que ma responsabilité est d’envisager la suite. Oui, j’ai des noms et très compétents.

L’un des sujets qui va aussi être crucial, c’est de pérenniser de bonnes ententes avec la Ligue Nationale de Rugby car Florian Grill, président de la Fédération Française de Rugby, sera le président de tout le rugby français, pro et amateur ?
Oui, bien sûr et dès le samedi qui a suivi mon élection, j’ai passé du temps avec la Ligue Nationale de Rugby, dès le vendredi soir d’ailleurs. C’était ma première sortie et elle était symbolique car j’ai remis leurs maillots aux arbitres de la finale, l’arbitrage est un champ important et essentiel entre la Ligue et la Fédé. Dès le lendemain, j’étais au déjeuner d’avant-finale où il y avait l’ensemble des présidents de Top 14 et de Pro D2 avec qui j’ai pu échanger et devant qui j’ai fait un petit discours sommaire. Ça va être essentiel, il y a l’équipe de France, la mise à disposition des joueurs qui est un sujet crucial pour l’ensemble du rugby derrière lequel on doit être tous alignés mais il n’y a pas que ça. Il faut que l’on parle du féminin, de l’arbitrage, de la RSE qui est un sujet en commun, de la data car il y a des accès communs à la data. Il faut parler de la couverture géographique du rugby sur l’ensemble du territoire, des relations entre les clubs pros et les Ligues Régionales où il y a beaucoup de choses à faire, de la dynamisation des bassins.

L’objectif qu’on s’est donné avec la Ligue Nationale de Rugby mais aussi l’APARE, l’association des clubs supports de clubs pros, est de s’enfermer deux jours au vert, de se mettre deux jours en séminaire et déjà de poser tous les sujets. Je pense qu’on doit parler de tout, poser les sujets et voir comment ensemble on construit mieux le rugby pour les 8 à 10 prochaines années. C’est ça l’objectif, je suis fils, petit-fils et arrière-petit-fils de vignerons, je connais le temps long et il faut savoir poser les problèmes pour ensuite faire des constructions saines et les constructions sont saines quand on a pris le temps de la réflexion. C’est pour ça que je ne me suis pas bousculé pour désigner un bureau fédéral, j’ai voulu connaître les gens, discuter avec eux et on fera exactement pareil avec la Ligue Nationale de Rugby. C’est la même méthode, on prend le temps, on discute, il y a de la concertation et de l’intelligence collective à la fin.

On peut dire que vous aurez un coup de boost pour le rugby français et pour le début de votre gouvernance si l’équipe de France fait un beau parcours en Coupe du Monde et si cette dernière est réussie car c’est quand même la possibilité d’avoir des externalités positives phénoménales ?
C’est phénoménal. J’ai passé du temps avec Fabien Galthié de manière très positive, je me considère comme une ressource pour lui et pour nos bleus. On a une génération exceptionnelle, on a même plusieurs générations exceptionnelles puisqu’on a potentiellement énormément de joueurs qui peuvent évoluer en équipe de France, c’est important que Fabien ait à sa disposition un groupe large, on sait que, malheureusement, il y a toujours des blessés avant ce genre de grand événement. Il faut en faire un succès à la fois national ainsi que pour l’ensemble de notre territoire au niveau le plus local, je vais être très attaché à ce que l’héritage, qui ne sera certainement pas à la hauteur des 200M que Claude Atcher avait annoncé mais qui sera divisé par 4 ou 5, soit aussi immatériel.

Je vais donner un exemple, il y a un fond de dotation qui s’appelle Rugby au Cœur et je suis déjà en train d’organiser la volonté de maintenir ce fond de dotation ainsi que d’inciter les entreprises mécènes à irriguer les Ligues, les clubs et les départements qui feront l’effort du citoyen autour des axes que je vous mentionnais tel le rugby santé, le rugby adapté, l’action dans les QPV, l’emploi. Je pense qu’il y a beaucoup, beaucoup à faire là-dessus et l’héritage de France 2023 sera sportif, il nous aidera, j’espère, à booster les partenariats en termes d’image mais il sera aussi immatériel avec des bénéfices que j’espère forts pour les clubs du quotidien.


Propos recueillis par Loïc Colombié

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